Haute-Savoie : un éducateur mis en examen pour agressions sexuelles

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Photo d'illustration © AFP
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C.P.-R. avec AFP , modifié à
Un trentenaire, suspecté d'agressions sexuelles sur des mineurs d'une structure accueillant les jeunes atteints de troubles psychiques, a été mis en examen. 

Un moniteur-éducateur de 28 ans, soupçonné d'agressions sexuelles sur des mineurs d'un centre spécialisé dans l'encadrement de jeunes atteints de troubles psychiques, a été mis en examen vendredi en Haute-Savoie, a-t-on appris samedi auprès du parquet de Bonneville. Interpellé mercredi, le suspect a été mis en examen pour "des faits de relations sexuelles sur mineurs de 15 ans, détention d'images pédopornographiques, corruption de mineurs et propositions sexuelles à des mineurs de 15 ans", a précisé le parquet. 

Trois jeunes victimes identifiées. Le trentenaire, qui ne possédait pas d'antécédents judiciaires, a été placé sous contrôle judiciaire. Il travaillait depuis le début de l'année 2015 au sein du Dispositif expérimental d'accueil temporaire (DEAT) de La Roche-sur-Foron en Haute-Savoie. Cette structure accueille les adolescents de 10 à 17 ans souffrant de troubles psychotiques et du comportement. Pour l'heure, trois victimes âgées de 12 à 15 ans ont été identifiées par les enquêteurs de la brigade de gendarmerie de La Roche-sur-Foron, à qui l'enquête a été confiée. Deux d'entre elles sont des mineurs du centre où il avait été embauché.

Photos dénudées. C'est l'un des pensionnaires du DEAT de La Roche-sur-Foron qui a révélé des agressions sexuelles à une autre éducatrice du centre et déposé plainte. Selon le parquet, les faits ont eu lieu entre juin et juillet 2015. "La plupart des autres agissements de cet homme ont été menés par internet : il se connectait via Facebook avec des mineurs de moins de 15 ans pour obtenir, principalement, des photos d'eux nus", a précisé le parquet, confirmant une information de France Bleu Pays de Savoie.

Il conteste les relations sexuelles avec mineurs. Auparavant, l'homme avait enchaîné "des petits boulots qui n'étaient pas en lien avec des mineurs, ni avec ce domaine-là. Il n'a pas donné beaucoup d'explications devant les enquêteurs et conteste les faits de relations sexuelles", a ajouté le parquet de Bonneville. D'autres investigations doivent être menées dans le prochains jours pour savoir si l'homme a fait d'autres victimes. Il risque dix années d'emprisonnement.