Films pédo-pornographiques d'un enseignant : ses élèves pas concernés

Un clavier d'ordinateur
Un clavier d'ordinateur © LOIC VENANCE / AFP
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BW avec AFP , modifié à
Aucun des films à caractère pédo-pornographique réalisés par le directeur d'une école élémentaire de Cadaujac, en Gironde, ne concerne d'élève de son établissement.

Les enfants de son école ne figurent pas sur ses vidéos pédopornographiques. Aucun des films à caractère pédo-pornographique réalisés par le directeur d'une école élémentaire de Cadaujac ne concerne d'élève de son établissement, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête. Cet enseignant, âgé d'une quarantaine d'années, avait été interpellé le 27 octobre alors qu'il se trouvait en vacances dans le département. Il a été suspendu le 2 novembre par l'Education nationale.

Des mini-caméras dissimulées par l'enseignant. Alertés par un "proche", les enquêteurs avaient découvert sur son ordinateur personnel et dans un disque dur externe des "dizaines de milliers de fichiers" contenant des images pédo-pornographiques.

Pour partie, ces images étaient constituées de photos et de petits films réalisés par l'enseignant lui-même, où apparaissaient des enfants nus, surtout des garçons, notamment filmés dans des vestiaires de piscine. Ces films avaient été réalisés à l'aide de mini-caméras, pour certaines dissimulées dans une montre ou une sacoche.

"Aucun des élèves de l'école n'apparaît sur les films". Selon la source proche de l'enquête, plusieurs auditions ont été menées par les enquêteurs, les conduisant à conclure qu'"aucun des élèves de l'école de Cadaujac n'apparaît sur les films" incriminés. Les photos devaient encore être analysées dans leur intégralité par les enquêteurs.

Le parquet de Bordeaux a confirmé jeudi dans un communiqué l'ouverture d'une enquête préliminaire dans le courant du mois d'octobre sur cette affaire. "Il n'est pas établi que l'enseignant ait commis des atteintes sexuelles sur des mineurs, notamment dans l'établissement qu'il dirige", a-t-il précisé.

Blessé, il n'a toujours pas été entendu. Au moment de son interpellation, l'enseignant avait attenté à ses jours en se plantant un couteau dans le ventre. Hospitalisé au CHU de Bordeaux, il a été transféré depuis à l'hôpital psychiatrique bordelais Charles Perrens. Il n'a toujours pas été entendu par les enquêteurs.