Essonne : les 2 suspects toujours en garde à vue

Les enquêteurs ont arrêté deux suspects dans la série de meurtres en Essonne.
Les enquêteurs ont arrêté deux suspects dans la série de meurtres en Essonne. © Maxppp
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avec Guillaume Biet et agences , modifié à
- Les enquêteurs ont également retrouvé une moto qui correspond à celle recherchée.

Ils ont passé la nuit de samedi à dimanche en garde à vue. Deux hommes ont été interpellés samedi dans le cadre de l'enquête sur la série de quatre meurtres commis en cinq mois dans l'Essonne. L'un des suspects a été arrêté à Ris-Orangis, dans l'Essonne, l'autre à Paris, selon les informations d'Europe 1. Les enquêteurs ont retrouvé une moto correspondant à celle recherchée. En revanche, aucune arme n'a été découverte.

Un suspect souffrant de "troubles psychologiques"

L'homme arrêté, alors qu'il sortait du domicile de ses parents dans l'Essonne, est un suspect qualifié d'"intéressant" par les enquêteurs. Cet Antillais, déjà connu de la police pour des faits de violence, présente des troubles du comportement et fréquentait par ailleurs les armureries.

Une moto bleue et blanche, qui correspond en tous points à celle qui était recherchée, a également été retrouvée sur place dans un box. D'après les premiers éléments, c'est grâce à cette fameuse moto, signalée par des voisins, que les policiers se sont intéressés à cet homme de 33 ans, qui n'a pas le permis moto. D'ailleurs, d'après les informations d'Europe 1, la grosse cylindrée qu'il utilise n'est pas à son nom mais à celle du second suspect arrêté à Paris.

Ce deuxième homme a été interpellé "à des fins de vérifications", a précisé le ministère de l'Intérieur.

Une série de meurtres sans liens apparents

Une centaine d'enquêteurs sont mobilisés et des centaines d'autres policiers procèdent à des contrôles routiers pour tenter de résoudre cette affaire. Cet important dispositif policier a été mis en place après un quatrième meurtre la semaine dernière à Grigny. Le cas de cette femme abattue avec un pistolet semi-automatique de calibre 7,65 a amené les autorités à découvrir que la même arme avait déjà servi à commettre trois autres crimes dans le département francilien depuis novembre.

La série est une énigme puisqu'un homme, ex-ami de la victime, avait été incarcéré après le premier meurtre, après avoir reconnu les faits. Il est pour l'instant maintenu en détention mais doit être prochainement réentendu. Il s'est rétracté depuis ses premiers aveux.