Essonne : agression au marteau et coup de feu dans un lycée

Lors de l'agression, trois élèves du lycée sont rentrés dans la bagarre, pour défendre leur camarade. (Illustration)
Lors de l'agression, trois élèves du lycée sont rentrés dans la bagarre, pour défendre leur camarade. (Illustration) © DGPN - SICOP
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avec AFP , modifié à
Un lycéen a été blessé à Draveil, dans l'Essonne, par un coup de marteau, lors d'une agression au cours de laquelle un coup de feu a été tiré, selon le parquet d'Évry. 

Un lycéen a été blessé à Draveil, dans l'Essonne, par un coup de marteau, lors d'une agression au cours de laquelle un coup de feu a été tiré, ont indiqué des sources concordantes. "Il y a eu un coup de feu lors de cette rixe", a expliqué le parquet d'Évry, sans pouvoir préciser s'il provenait d'une arme réelle ou bien d'un pistolet d'alarme.

L'agression a eu lieu "au moment de la pause matinale, lorsque les portes étaient ouvertes", selon la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l'Essonne. Deux jeunes ont passé la grille du lycée Nadar et ont agressé un élève sur le parvis. Âgé de 15 ans, l'élève en question "a reçu un coup de marteau à la tête", selon une source proche de l'enquête. "Il a été transporté à l'hôpital, mais son pronostic vital n'est pas en danger", a précisé la DDSP.

Les deux agresseurs ont réussi à prendre la fuite. Lors de l'agression, trois élèves du lycée sont rentrés dans la bagarre, pour défendre leur camarade. Un coup de feu a été tiré et les deux agresseurs extérieurs au lycée "ont réussi à prendre la fuite", selon la DDSP. Les trois lycéens qui se sont jetés dans la mêlée ont eux été interpellés et placés en garde à vue. L'enquête, ouverte pour violences aggravées et confiée au commissariat de Draveil, "devra déterminer le mobile de l'agression et le rôle des différents mineurs mis en cause", a annoncé le parquet d'Évry.

Des violences liées à "un conflit de bandes" ? Le lycée dispose d'une vidéosurveillance qui "contribuera efficacement à l'enquête", ont fait savoir la préfecture et la direction académique de l'Essonne, dans un communiqué commun. Elles ont également salué "la réaction professionnelle des personnels de vie scolaire et des enseignants", qui a "permis de circonscrire les faits (...) sur le parvis".  Selon le maire de la ville, Georges Tron (LR), les violences "pourraient être liés à un conflit de bandes entre le quartier des Mazières et celui des Bergeries". L'édile a demandé une présence policière renforcée dans ces deux quartiers lors des prochains jours, ainsi qu'aux abords de l'établissement.