Enlèvement de Rifki : le ravisseur présumé mis en examen

Rifki
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L.H. avec AFP , modifié à
Poursuivi pour enlèvement, séquestration et agression sexuelle, il a reconnu avoir commis des attouchements sur le garçon.

Le ravisseur présumé du petit Rifki, 4 ans, enlevé samedi à Rennes et retrouvé dimanche en Gironde, a été mis en examen mardi pour enlèvement et séquestration et pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans, a indiqué le parquet de Rennes.

Placé en détention provisoire. Le parquet avait indiqué lundi que Rifki n'avait lui-même évoqué "aucune violence de quelque nature" mais lors des auditions de son ravisseur présumé, ce dernier "a reconnu avoir, à une reprise, commis des attouchements sur le jeune Rifki, dans les jours précédant l'enlèvement", précise le parquet mardi. Le suspect a été placé en détention provisoire.

Le ravisseur présumé "n'évoque aucun autre acte de cette nature, notamment durant leur périple", a ajouté le parquet. "Quant aux faits d'enlèvement, il prétend, de manière confuse, s'être éloigné avec Rifki pour trouver de la nourriture et être revenu près de deux heures plus tard place de la mairie. Il aurait alors pris le train en direction de Paris, puis de Bordeaux, pour tenter de retrouver la famille de la jeune victime".

"Âgé de 24 ans et sans emploi, il est originaire de Mayotte, et a également vécu à Madagascar et la Réunion, pour s'installer finalement en métropole depuis le printemps 2015", selon le parquet. "Les investigations sur sa personnalité, son parcours et les faits qui lui sont reprochés se poursuivront dans le cadre de l'information judiciaire".

Déjà poursuivi pour agression sexuelle. Entendu lundi par les enquêteurs, en présence d'un psychologue, Rifki "n'a, à cette occasion, évoqué aucune violence de quelque nature qui aurait pu être commise par le mis en cause qu'il appelle familièrement 'Tonton Ahmed'", avait indiqué le parquet lundi. En revanche, le ravisseur présumé "fait d'ores et déjà l'objet de poursuites pour des faits d'agression sexuelle au préjudice d'un mineur de 15 ans. Il devra répondre de ces faits en janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Rennes", ajoutait-on de même source.