Un couple de boulangers charentais mis en examen pour agressions sexuelles

Le couple de boulangers aurait agressé sexuellement plusieurs de leurs salariés et apprentis.
Le couple de boulangers aurait agressé sexuellement plusieurs de leurs salariés et apprentis. © THOMAS COEX / AFP
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avec AFP , modifié à
Un couple de boulangers charentais a été mis en examen, mercredi, pour agressions sexuelles sur 31 salariés ou apprentis.

Un couple, propriétaire de boulangeries en Charente a été mis en examen, mercredi 16 mars, pour tentatives d'agressions sexuelles, agressions sexuelles aggravées par une personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions et harcèlement sexuel, a-t-on appris jeudi auprès du Parquet d'Angoulême.

31 victimes recensées. Une information judiciaire a été ouverte et un juge d'instruction saisi. Le couple a été placé sous contrôle judiciaire le temps de l'instruction et s'est vu notifier l'interdiction de travailler avec des mineurs, a-t-on précisé de même source. A ce jour, 31 victimes ont été recensées par la gendarmerie de La Rochefoucauld, selon le Procureur de la République d'Angoulême, Jean-David Cavaillé. Toutes étaient salariées ou apprenties employés dans les enseignes du couple, situées à La Rochefoucauld, Puymoyen et Gond-Pontouvre, comme l'a révélé le quotidien Sud Ouest

Hommes et femmes, majeurs et mineurs, auraient été les cibles de plaisanteries humiliantes, à caractère sexuel, et d'attouchements entre 2013 et 2016, de la part du couple d'employeurs.

Egalement visés par une autre enquête. Les investigations effectuées depuis l'automne ont par ailleurs permis de lier à cette affaire plusieurs volets financiers et d'infractions au Code du travail. Dans ce cadre là, le couple de boulangers-pâtissiers été placé sous le statut de "témoin assisté" pour des faits "d'abus de biens sociaux, de faux et d'usage de faux, de fraude, de tromperie, de non-respect des conditions sanitaires des produits mis à la vente, d'exposition et de vente de produits corrompus ou toxiques et infractions au Code du travail", a précisé le Parquet.