Elle sort en discothèque et laisse sa fille de 3 ans seule

Après sa soirée arrosée, la jeune mère n'a pas passé la nuit chez elle. Elle s'est rendue au commissariat le lendemain à 14 heures. (Photo d'illsutration)
Après sa soirée arrosée, la jeune mère n'a pas passé la nuit chez elle. Elle s'est rendue au commissariat le lendemain à 14 heures. (Photo d'illsutration) © Maxppp
  • Copié
, modifié à
La fillette a alerté les voisins par ses pleurs. Toute la nuit, la police a cherché la trace de la mère.

Des pleurs inquiétants. Samedi soir, les habitants d’un immeuble de la ZUP de Mulhouse ont subi un bien étrange tapage nocturne, rapportent les Dernières Nouvelles d’Alsace. Des pleurs continus, provenant de l’un des appartements. Inquiétés par ces sanglots répétés, les voisins ont donc alerté la police vers 5 heures du matin. Les forces de l’ordre ont rapidement identifié la porte d’où provenaient ces lamentations. Aidés des pompiers, ils ont pénétré dans l’appartement, où, surprise, ils sont tombés nez-à-nez avec une fillette de 3 ans sans surveillance. Cette dernière a alors expliqué que sa maman était partie...

De l’appartement au dancefloor. Une rapide enquête de voisinage a permis aux policiers d’obtenir le numéro de portable de la jeune mère. Les appels répétés des forces de l’ordre n’ont pourtant rien donné. La patrouille a alors contacté les grands-parents de la fillette, partis en week-end à Paris, obligés de rentrer dans la nuit. L’enfant de trois ans a été placée à l’hôpital du Hasenrain en attendant leur retour.

Baby-sitter fantôme. La mère, elle, s’est manifestée auprès des policiers le lendemain vers 14 heures après une nuit agitée. Paniquée, elle croit à une disparition, et n’hésite pas à raconter qu’elle avait pourtant fait appel à une baby-sitter pour la remplacer le temps de sa virée nocturne. Malheureusement pour elle, un rapide examen de son portable a vite révélé que cette baby-sitter n’avait jamais existé. La jeune mère a été placée en garde à vue pour soustraction de parent à ses obligations légales (délaissement de mineur).