Ebats sexuels trop bruyants : un Parisien bientôt expulsé

Des préservatifs, capotes, contraception
Des préservatifs (photo d'illustration). © AFP
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Une procédure d'expulsion est en cours à paris contre un locataire dont les frasques sexuelles empêchaient tout le voisinage de dormir.

"Je suis un homme, j'ai des besoins". C'est ce qu'a rétorqué un voisin aux ébats sexuels très bruyants à ses voisins agacés de l'entendre toutes les nuits revisiter les postures du Kama-sutra, rapporte Le Parisien. Le tout au vu et au su de tous. Face au je-m'en-foutisme du locataire indélicat, le voisinage a alors prévenu le bailleur social, le propriétaire et le maire du XVIeme arrondissement. Une procédure d'expulsion a donc été engagée contre le résident du troisième étage de cet immeuble de la rue Arlanger, à la porte d'Auteuil.

"Ça hurle toutes les nuits". Selon le voisinage, pas une nuit ne passe sans entendre les hurlements des conquêtes de leur voisin, qui semble avoir un penchant pour les très jeunes femmes venues des pays de l'Est. "C'est un défilé. Ils passent leur temps à s'envoyer en l'air. On ne peut plus dormir. Ils beuglent. On est otages. Quand il fait beau, c'est la fenêtre grande ouverte sur la cour", s'agace une voisine, interrogée par Le Parisien. "Je ne sais pas s'il leur fait faire des figures du Kama-sutra, mais ça hurle toutes les nuits. Et c'est du non-stop", ajoute un autre.

Un voisin exhibitionniste. En plus du bruit, les voisins ont même le privilège de pouvoir observer les ébats du résident indélicat, qui n'a pas installé de rideaux à ses fenêtres. "On assiste à de véritable scènes pornographiques. Ils balancent même les capotes par les fenêtres", ajoute la même voisine. "Moi, j'aurais aimé que ma fille ait un autre modèle d'éducation sexuelle", commente une mère de famille.

Le maire invoque "le droit à dormir". Fatigués de ne pas dormir de la nuit, les résidents de l'immeuble sont allés rencontrer leur voisin peu discret. Ce dernier les a alors reçu en caleçon, rétorquant : "Je suis un homme, j'ai des besoins". Face au refus du locataire de se montrer plus discret, les voisins ont alerté le propriétaire, le bailleur social 3F qui n'a pas daigné répondre, indique encore Le Parisien. Ils se sont alors tournés vers le maire du XVIeme arrondissement, Claude Goasguen, qui a écrit une lettre au bailleur social, avant de prévenir le commissariat, en invoquant non pas la morale mais "le droit à dormir".

Une procédure expulsion pour dette locative. Les policiers se sont alors rendus sur place pour constater les infractions de "nuisances sonores et exhibitionnisme". Le bailleur social, de son côté, a finalement engagé une procédure d'expulsion pour dette locative, sachant que le locataire n'était pas à jour de ses loyers.