Disparues de Perpignan : "On croise les doigts"

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Walid Berrrissoul avec , modifié à
TÉMOIGNAGE E1 - La sœur de Marie-Hélène Gonzalez, l'une des disparues de Perpignan dont le corps avait été retrouvé, a exprimé son soulagement après l'arrestation d'un suspect.

"On croise les doigts pour que ce soit fini". Quelques heures après le placement en garde à vue d'un homme dans l'affaire des "disparues de Perpignan", Fanny, la sœur de l'une des victimes, a fait part de son soulagement et de son espoir de voir l'enquête aboutir, plus de 16 ans après la mort de sa sœur.

Marie-Hélène Gonzalez avait disparu à la gare de Perpignan, le 16 juin 1998. Son corps avait été découvert à côté de la gare, sur un terrain vague.

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"J'ai eu ma mère au téléphone, elle était en pleurs. Elle est soulagée, on croise les doigts pour que ça soit fini", a témoigné Fanny au micro d'Europe1. "J'attends que ça s'arrête, mes parents sont fatigués. Ils ne peuvent pas faire le deuil", a-t-elle ajouté.