Deux rugbymen du Stade français visés par une plainte pour agression

Les deux joueurs du Stade Français ont été arrêtés dimanche matin.
Les deux joueurs du Stade Français ont été arrêtés dimanche matin. © THIERRY ZOCCOLAN / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Josaia Raisuqe et Waisea Nayacalevu Vuidravuwalu ont été arrêtés suite à une altercation à la sortie d'une boîte de nuit. Une femme a porté plainte pour agression sexuelle.

Deux rugbymen du Stade français sont en garde à vue et visés par une plainte pour violences volontaires et l'un d'eux pour agression à caractère sexuel, après une altercation à Paris dans la nuit de samedi à dimanche, a appris l'AFP dimanche de sources concordantes.

Agression sexuelle puis altercation. Les deux joueurs fidjiens, Josaia Raisuqe et Waisea Nayacalevu Vuidravuwalu, ont été interpellés près d'une discothèque du 13ème arrondissement vers 03h du matin, et étaient dimanche après-midi toujours en cellule de dégrisement, a indiqué une source proche du dossier. Ils sont tous les deux visés par une plainte pour violences volontaires, et Josaia Raisuqe est aussi visé par une plainte pour agression à caractère sexuel.

L'une des victimes, une jeune femme, a rapporté à la police que Josaia Raisuqe avait "touché (sa) poitrine de manière brutale", selon la plainte. S'en est suivie une altercation entre les deux sportifs et deux amis de la jeune femme, qui affirment avoir alors reçu plusieurs coups de poing. Ils se sont vus prescrire deux et trois jours d'interruption totale de travail (ITT), a confirmé une source judiciaire.

Toujours en garde à vue. Dimanche soir, cette même source a indiqué que la garde à vue des deux hommes allait être prolongée. "L'un est toujours ivre et l'autre nie les faits", a précisé la source. Les trois victimes présumées devraient être confrontées aux deux sportifs lundi. 

"Prudence" du club.Le Stade français a appelé dimanche soir à "la prudence dans les commentaires", "en l'absence d'information officielle", et rappelé condamner "avec la plus grande fermeté toute forme de violence et en particulier les violences faites aux femmes".  Le club "prendra, bien évidemment, les mesures appropriées" si les faits sont avérées, indique-t-on aussi.