Deux pistolets du corsaire Robert Surcouf dérobés à Saint-Malo

Les deux pistolets avaient déjà été dérobés dans les années 60 (image d'illustration).
Les deux pistolets avaient déjà été dérobés dans les années 60 (image d'illustration). © DAMIEN MEYER / AFP
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avec AFP , modifié à
La vitrine qui contenait les deux pistolets aurait été dévissée par le ou les voleurs. Le vol a eu lieu pendant les heures d'ouverture du musée.

Deux pistolets datant de 1825 et gravés au nom de leur illustre propriétaire, le corsaire malouin Robert Surcouf, ont été volés au musée de Saint-Malo, a-t-on appris mercredi auprès de l'établissement.

Vol pendant les heures d'ouverture du musée. "Le vol a eu lieu pendant les heures d'ouverture du musée car nous n'avons pas observé d'effraction. Leur absence a été constatée avant l'ouverture au public pour les Journées du Patrimoine, samedi 16 septembre au matin, par un agent", a indiqué Marilyn Bourquin, directrice adjointe du musée. La vitrine qui contenait les deux pistolets aurait été dévissée par le ou les voleurs. Les autres objets exposés dans cette même vitrine, un sabre, un poignard et deux haches d'abordage, n'ont pas été dérobés. Une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte par le parquet de Saint-Malo.

Valeur comprise entre 8 et 10.000 euros. Les deux pistolets ont été achetés par le musée malouin à la ville de Paris en 1953. "Ils ont été estimés entre 8.000 et 10.000 euros mais il ne s'agit là que de leur valeur en tant qu'objets", a précisé Marilyn Bourquin. "Il est toujours délicat d'estimer ce type d'objets car la valeur historique de leur illustre propriétaire, dont le nom est gravé sur les pistolets, est inestimable", a fait valoir Alain Roman, historien malouin, spécialiste de Surcouf.

Plusieurs précédents. Les deux pistolets avaient déjà été dérobés dans les années 60, selon le musée, confirmant une information du quotidien Ouest-France. Mais ils avaient été retrouvés quelques heures plus tard, avant que le navire des deux Anglais auteurs du vol ne franchisse les écluses de la cité corsaire. Plus récemment, en mai dernier, c'est le sabre de la statue de Robert Surcouf, installée dans les jardins de la maison du Québec à Saint-Malo, qui a été dérobé.