Crash d'hélico : la carcasse sortie de la Dordogne

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avec AFP

La récupération avant midi de l'hélicoptère qui s'est abîmé vendredi dans la Dordogne faisant quatre morts, dont un milliardaire chinois, devrait permettre d'éclairer les causes de l'accident alors que les recherches pour retrouver les trois disparus s'annoncent longues.

Suspendu à une grue télescopique, l'appareil, sorti des eaux grâce à des ballons gonflés simultanément, est apparu intact pour sa partie arrière. Sur la queue de l'hélicoptère, un Robinson R44 jaune et noir, on pouvait distinguer le rotor et même l'immatriculation, S-GPJG. La grue l'a ensuite déposé délicatement sur un camion plateau qui va l'emmener dans un entrepôt militaire où il sera examiné par la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens et les enquêteurs du bureau enquête-accident (BEA).

"Le but est de préserver l'intégrité de l'épave et conserver le petit détail qui peut nous donner l'explication sur pourquoi il a chuté, comment il s'est disloqué", avait expliqué avant le début des opérations dites de 'relevage' le commandant Ghislain Réty, commandant du groupement de gendarmerie de la Gironde. Seule la partie arrière de l'hélicoptère, qui gisait par sept mètres de fond, a pu être sortie des eaux. "Il manque la partie avant que nous n'avons toujours pas localisée", a indiqué le colonel.

Conjointement, les opérations pour retrouver les corps des trois disparus ne connaissent pas de relâche avec plus de 100 gendarmes mobilisés à pied le long des rives, en bateau ou en hélicoptère. "On peut les retrouver aujourd'hui comme dans six mois. Mais on les retrouvera" assure le colonel Réty. "Est-ce que les corps ont directement coulé ou ont-ils dérivé à la surface avant de couler. On ne le sait pas", a-t-il reconnu, ajoutant que l'épaisseur de vase est de plus d'un mètre et que les corps peuvent dériver à sa surface lisse sans être retenus par des branchages.