Après le crash de l'A320, l’Espagne est sous le choc

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avec AFP , modifié à
Les familles des proches des victimes sont arrivées en larmes à l’aéroport de Barcelone, où avait décollé l’avion de la compagnie Germanwings.

L’Espagne est sous le choc après le crash d’un Airbus A320 qui devait rallier Barcelone à Düsseldorf. L’appareil de la compagnie low-cost Germanwings s’est écrasé dans les Alpes de Haute-Provence, mardi matin, avec à son bord 150 personnes. Plusieurs dizaines de passagers, 45 selon les premiers éléments, pourraient être de nationalité espagnole. Une cellule de crise a aussitôt été mise en place par le gouvernement espagnol, alors que les familles des victimes arrivaient en larmes à l’aéroport de Barcelone.

Les familles en pleurs. Les premiers proches des victimes sont arrivés à l’aéroport de Barcelone peu avant 13 h, mardi après-midi. Plusieurs dizaines de personnes se sont approchées du comptoir d’information Swissport, où travaillaient trois employées pour le compte de différentes compagnies, dont Germanwings. Trois couples et quatre hommes, très émus, ont tenté d’obtenir des informations sur l’accident. Un homme d’une soixantaine d’années tentait lui de cacher ses larmes derrière ses lunettes.

Seize lycéens allemands en échange scolaire à bord. La ville de Llinars del Vallés, qui accueillait 16 lycéens allemands en échange scolaire, est aussi sous le choc. Les adolescents, originaires d'Allemagne, étaient probablement à bord de l'appareil. "La Croix-Rouge et des psychologues sont (également) sur place (...) ils prennent soin des enfants car toute l'école est touchée", a expliqué le maire de la commune espagnole. Entre 30 et 40 étudiants originaires d'une autre localité en Allemagne se trouvaient encore mardi soir à Llinars del Vallès et devaient rentrer chez eux mercredi ou jeudi.

Situation de crise au gouvernement. Dans une brève apparition devant les médias, Mariano Rajoy s’est dit "consterné" par la "tragédie" du crash. Le chef du gouvernement espagnol a cependant indiqué ne pas pouvoir confirmer le nombre de victimes espagnoles. Le chef du gouvernement espagnol a également annoncé qu'il se rendrait mercredi sur le site du crash, en France. Mariano Rajoy rejoindra Angela Markel, la chancelière allemande, seront accueillis sur les lieux de la catastrophe par François Hollande lui-même.

Felipe VI annule sa visite en France. Le roi d’Espagne, Felipe VI, a annoncé quelques heures après la catastrophe avoir annulé sa visite officielle de trois jours en France, entamée mardi matin. "Nous savons que le nombre des victimes est extrêmement élevé", un "grand nombre d'Espagnols, d'Allemands, mais aussi des Turcs", a déploré Felipe VI, confirmant qu'aucun survivant n'avait été retrouvé au moment où il s'exprimait.

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