Condamné à six mois de prison pour avoir envoyé un émoticône pistolet

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Un homme de 22 ans a été condamné à six mois de prison, dont trois avec sursis, pour avoir envoyé un émoticône en forme de pistolet à une jeune fille mineure.

Un jeune homme de 22 ans a été condamné à six mois de prison, dont trois avec sursis, pour avoir envoyé un émoticône en forme de pistolet, à l'été 2015, à son ex-petite amie, mineure.

Rupture mal vécue. Poursuivi pour "menace de mort matérialisée par image", Bilal Azougagh a reconnu les faits, survenus après une rupture mal digérée. Selon le Dauphiné libéré, le jeune homme inondait son ex-petite amie de messages, dont le fameux pistolet en émoticône. Le jour de l'audience, l'avocate de la plaignante a précisé que ce harcèlement continuel avait provoqué des cauchemars chez sa cliente et la peur de se rendre seule en ville. 

Menace "matérialisée par une image". Le Dauphiné libéré rapporte que le jugement a été mis en délibéré la semaine dernière. Le tribunal correctionnel a finalement reconnu l'émoticône comme une menace "matérialisée par une image". Bilal Azougagh devra par ailleurs verser 1.000 euros de dommages et intérêts à la victime. La peine maximale pour une menace de mort est de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.