Ce que l'on sait de la collision entre un train et un bus scolaire dans les Pyrénées-Orientales

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J.R avec le service police justice et AFP , modifié à
Une collision entre un train et un bus scolaire dans les Pyrénées-Orientales a fait au moins quatre morts et 20 blessés graves, jeudi après-midi. 

Une collision entre un train et un bus scolaire dans les Pyrénées-Orientales a fait au moins quatre morts, tous des enfants scolarisés au collège de Millas. 20 personnes ont été blessées gravement. L'accident s'est produit peu après 16h à un passage à niveau de la commune de Millas, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Perpignan.

Les passagers du bus étaient pour la plupart des collégiens âgés de 13 à 17 ans. Le train, un TER, effectuait la liaison entre Villefranche de Conflent et Perpignan. 

Les informations à retenir : 

  • La collision entre un train et un bus scolaire a fait au moins quatre morts, tous des enfants
  • 20 personnes, dont de nombreux collégiens, ont été gravement blessées
  • L'accident s'est produit à un passage à niveau sur la commune de Millas, à l'ouest de Perpignan

Le bilan : quatre morts et 20 blessés graves. La collision entre un train TER et le bus s'est produite vers 16h, à hauteur du passage à niveau n°25 de Millas, sur la D612, à l'ouest de Perpignan. Le bilan de l'accident est de quatre morts, tous des enfants scolarisés au collège de Millas. 20 personnes ont été gravement blessées, dont "11 sont en situation d'urgence absolue et 9 en urgence relative", a déclaré le Premier ministre Édouard Philippe. 

Les corps des victimes n'ont pas pu être tous été identifiés. "Quatre personnes décédées doivent être identifiées, elles ne sont pas toutes identifiées", a déclaré le procureur de la République. Sur les 16 enfants blessés, "sept élèves ne sont pas encore identifiés", a ajouté le préfet Philippe Vignes, parlant d'un "chiffre malheureux, dramatique" et d'une "véritable scène de guerre".

D'importants moyens ont été mobilisés sur place. Le plan rouge (plan nombreuses victimes, NOVI) et le plan blanc (pour l'accueil des blessés) ont été déclenchés. Une enquête a été ouverte pour "homicides involontaires". 

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Capture d'écran @Google Maps

Des circonstances encore floues. La violence du choc a été telle que le car scolaire a été coupé en deux. Les circonstances du drame restent cependant encore floues. Le passage à niveau, peu fréquenté, n’était pas considéré comme dangereux par la SNCF. Il était équipé de barrières, mais il est impossible de savoir à ce stade si elles étaient fermées ou ouvertes au moment de l’accident.

Des prélèvements seront effectués pour vérifier l'alcoolémie et la toxicologie de la conductrice du car de ramassage scolaire ainsi que du chauffeur du TER.

Un passage à niveau dans "une ligne droite complètement dégagée". La SNCF a indiqué que "selon des témoins, le passage à niveau a fonctionné normalement, mais il faut évidemment que cela soit confirmé par l'enquête". Il s'agit d'un passage à niveau "classique", pas signalé comme dangereux et doté d'une signalisation automatique et de deux barrières, a précisé la SNCF.

"C’est une ligne droite complètement dégagée. Le passage à niveau était parfaitement indiqué. Ça paraît un peu incompréhensible", a raconté un habitant à Europe 1, qui s’est rendu sur les lieux de l’accident. 

Édouard Philippe et Guillaume Pepy sur place. Le Premier ministre Édouard Philippe s'est rendu sur place dans la soirée. La ministre des Transports Elisabeth Borne, ainsi que les présidents de la SNCF, Guillaume Pepy, et de SNCF Réseau, Patrick Jeantet, ont également effectué le déplacement sur les lieux de l'accident. 

La SNCF a adressé "aux victimes et à leurs familles un sincère message de soutien" sur Twitter. Le président de la République Emmanuel Macron a lui adressé ses condoléances aux familles, quelques minutes plus tard sur le réseau social. 

Un numéro d'information a été mis en place pour les parents d'élèves. Il s'agit du 04.68.51.67.67.