Chantage présumé contre Valbuena : trois gardes à vue prolongées

© FRANCK FIFE / AFP
  • Copié
N.M. avec AFP
Djibril Cissé, la quatrième personne mise en garde dans le cadre de cette enquête, a été remise en liberté mardi.

Trois personnes étaient toujours en garde à vue, mercredi matin, dans l'affaire de tentative d'extorsion de fonds aux dépens du footballeur international Mathieu Valbuena. Un autrefootballeur Djibril Cissé avait été entendu par la police avant d'être remis en liberté mardi soir, a-t-on appris de source proche du dossier. Selon cette même source, les trois suspects doivent être présentés à un juge d'instruction dans la journée de mercredi.

"Je n'ai jamais escroqué personne". Djibril Cissé a été "laissé libre sans présentation devant le magistrat instructeur", avait indiqué mardi soir dans un communiqué le procureur de la République de Versailles, Vincent Lesclous. Le footballeur avait été entendu une douzaine d'heures par les policiers. Une source proche de l'enquête avait indiqué qu'il était de "bonne foi". "C'est un truc qui aurait pu être très mauvais pour moi et pour lui (Mathieu Valbuena, NDLR) alors qu'il n'y a rien. On est venu me chercher pour écouter ma partie de l'histoire. Moi je n'ai jamais escroqué personne. Mathieu est un ami !", a réagi Djibril Cissé dans l'émission de D8 "Touche pas à mon poste" mardi soir.

Trois donneurs d'ordre. Les trois autres personnes en garde à vue, interpellées dans les Bouches-du-Rhône et dans l'Oise, sont soupçonnées d'être les donneurs d'ordre et d'avoir fait chanter le joueur de l'Olympique Lyonnais Valbuena, affirmant avoir été en possession d'une "sextape" qu'il aurait tournée avec sa compagne. "L'existence de la vidéo intime n'est pas avérée" à ce stade, selon une source proche de l'enquête.

Jusqu'à "cinq ans d'emprisonnement". Dans cette affaire, une information judiciaire avait été ouverte à Versailles le 31 juillet dernier, "des chefs de chantage et de participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement", selon le procureur. La police judiciaire de Versailles est chargée des investigations, "car une partie des faits ont été commis sur le ressort" de la juridiction, a indiqué la source judiciaire sans plus de détails.