Ce qu'on sait de la femme kamikaze morte à Saint-Denis

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Elle serait la cousine d'Abdelhamid Abaaoud, membre de l'organisation l’Etat islamique, chef opérationnel présumé des attentats de Paris.

"Une femme retranchée dans l’appartement, qui a activé son gilet explosif au début de l’assaut, est morte". L'information a été révélée par le parquet de Paris. Mercredi matin, quand elles lancent l'assaut sur un appartement à Saint-Denis, les troupes du Raid pensaient trouver Abdelhamid Abaaoud, membre de l’Etat islamique et chef opérationnel présumé des attentats de Paris de vendredi soir, revendiqués par Daech. Selon plusieurs sources, ils ont trouvé sa cousine, Hasna. A, la première femme kamikaze d'Europe.

"Elle a été aperçue en train de passer un coup de téléphone". Née en 1989, la jeune femme travaillait jusqu'en 2012 dans une entreprise de BTP à Epinay sur Seine, selon TF1. Elle aurait, à plusieurs reprises, menacé l'Etat français et exprimé son désir de faire le djihad. Aux environs de 4h20, elle a mis sa menace à exécution en activant son gilet explosif. Mais avant cela - et cela intéresse particulièrement les enquêteurs -, la kamikaze "a été aperçue en train de passer un coup de téléphone", indique une source proche du dossier à TF1. Pour prévenir des complices ? L'enquête le dira.

Une vidéo de la "négociation" avec le Raid. Par ailleurs, juste avant l'intervention des hommes du Raid, un début de négociation a été engagé. Un habitant a capté en vidéo ce (très court) échange, qui se ponctue par des coups de feu. Et par une très forte explosion, vraisemblablement quand la jeune femme se fait exploser.