Cannes : panique au Grand Journal

© CAPTURE D'ECRAN CANAL+
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avec agences , modifié à
VIDEO - Le plateau de l'émission de Canal + a été évacué vendredi soir quand des coups de feu ont été entendus.

Panique sur la Croisette. Le plateau du Grand Journal de Canal+, délocalisé sur la plage du Martinez à Cannes le temps du Festival, a été évacué vendredi soir alors que l'émission était en direct. Michel Denisot était en train d'interviewer Daniel Auteuil et Christoph Waltz, membres du jury, lorsque des coups de feu ont été entendus sur la Croisette. L'émission a été interrompue peu avant 20h10 et a pu reprendre une trentaine de minutes plus tard. L'incident n'a pas fait de blessé.

Des agents de sécurité ont aussitôt bondi sur le plateau pour évacuer les invités et les chroniqueurs, alors que le public tentait de sortir et que les présentateurs se réfugiaient sous la table. "Y a un mouvement de foule, y a quelqu'un qui tire !", s'est alors exclamée Daphné Bürki, la co-présentatrice de l'émission, enceinte.

Regardez une vidéo de l'incident :

"Incident en marge du @GrdJournal terminé, tout le monde va bien, #LGJ reprend l'antenne dans quelques instants", écrit Canal+ sur Twitter quelques instants après.

Deux coups de feu. Après le module du Petit Journal, diffusé exceptionnellement en avance depuis Paris, l'émission a repris en direct de Cannes vers 20h35. Michel Denisot a expliqué que, d'après la police cannoise, un homme avait tiré deux coups de feu en l'air puis dit à une femme à côté de lui : "si j'étais vous, je ne resterais pas là". L'individu a été rapidement maîtrisé. "Je remercie tout le monde d'avoir gardé son sang froid et le public d'être resté", a conclu Michel Denisot avant de poursuivre l'émission.

Sur Twitter, des témoins de la scène ont posté des photos de l'arrestation de l'individu :

Des armes factices. Les policiers ont précisé que l'homme arrêté est un déséquilibré de 42 ans, originaire de la région. Son arme est en fait un pistolet d'alarme, qui ne tire pas de balles réelles, et d'une grenade factice. C'est d'ailleurs cette dernière qui a provoqué le mouvement de foule, puisque les policiers ont crié "Grenade, grenade, écartez-vous tous !", ajoutant à la panique. Selon des sources policières, l'homme était également armé d'un couteau et d'un cran d'arrêt.

"Je fais ça au nom de mon dieu", aurait-il crié pendant son interpellation. Il a été placé en garde à vue.