Un convoi diplomatique saoudien braqué à Paris

C'est au niveau de la Porte de la Chapelle, sur la voie qui mène à l’autoroute A1, que les malfaiteurs sont intervenus.
C'est au niveau de la Porte de la Chapelle, sur la voie qui mène à l’autoroute A1, que les malfaiteurs sont intervenus. © Capture d'écran Google Map
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Guillaume Biet avec , modifié à
INFO E1 - Des hommes munis d'armes de poing ont attaqué un convoi de l'ambassade saoudienne pour un butin estimé à 250.000 euros.

Une attaque spectaculaire a eu lieu dimanche, au nord de Paris. Des ressortissants saoudiens ont été braqués par un commando armé, alors qu'ils se rendaient à l'aéroport du Bourget, selon les informations d'Europe1. Leurs agresseurs les ont laissés au bord de la route, emportant leur voiture avec une très forte somme d'argent à l'intérieur. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s’agit d’une attaque parfaitement ciblée, menée par un groupe de six malfaiteurs très bien renseignés.

Munis d'armes de poing. La scène se passe dimanche vers 21h15, ces braqueurs, munis d'armes de poing, roulent sur le périphérique nord de Paris, à bord de deux voitures. Ils suivent un convoi de plusieurs véhicules de l’ambassade d’Arabie Saoudite, qui est en route vers l’aéroport du Bourget. Au niveau de la Porte de la Chapelle, sur la voie qui mène à l’autoroute A1, les malfaiteurs obligent un véhicule du convoi à s’arrêter.

250.000 euros en liquide. Et pas n’importe lequel : un monospace Mercedes qui transporte trois personnes, mais aussi et surtout, plus de 250.000 euros en liquide et d’importants documents, d’après les victimes. Sans un coup de feu, les malfrats prennent le volant du monospace. Puis, ils relâchent le chauffeur et ses deux passagers saoudiens un peu plus loin et s’enfuient avec leur butin.

Personne n’a été blessé. Les voitures du commando seront retrouvées calcinées un peu plus tard dans la soirée. C’est la BRB, la Brigade répression du banditisme, de la PJ parisienne, qui est chargée de cette enquête. Une affaire bien embarrassante pour l’image de la sécurité dans la Capitale, notamment vis-à-vis des riches ressortissants du Golfe, qui voyagent régulièrement avec de fortes sommes d’argent.