Bordeaux : un patient meurt à la suite d'une erreur de médicament

L'homme était hospitalisé à l'Institut Bergonié, un établissement spécialisé dans la prise en charge de malades atteints du cancer.
L'homme était hospitalisé à l'Institut Bergonié, un établissement spécialisé dans la prise en charge de malades atteints du cancer. © Capture Google
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avec AFP et Stéphane Place, correspondant d'Europe 1 sur place , modifié à
Un patient, âgé d'une soixantaine d'années, est mort mercredi après avoir reçu un médicament qui ne lui était pas destiné.

Un patient de 61 ans est décédé mercredi dans un hôpital à Bordeaux après avoir reçu un médicament qui ne lui était pas destiné, a-t-on appris jeudi auprès du parquet. L'homme était hospitalisé à l'Institut Bergonié, un établissement spécialisé dans la prise en charge de malades atteints du cancer. Son décès est intervenu très rapidement, mercredi après-midi, après avoir reçu une injection de chlorure de potassium alors qu'était prescrite une injonction de corticoïdes, indique un communiqué de l'établissement de soins.

Mise à jour le 12/09/14 à 19h : une information judiciaire contre X pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Bordeaux.

Les résultats de l'autopsie pas encore connus. Il convient pour l'heure d'être prudent rappelle la procureure de Bordeaux mais ce serait une élève infirmière qui aurait administré ce produit. "La thèse privilégiée est celle d'une mauvaise administration de médicaments", a indiqué à l'AFP un porte-parole du parquet, en précisant que des "vérifications médico-légales et médicales devaient encore être faites". Une autopsie a été pratiquée jeudi, mais les résultats n'étaient pas encore connus, a-t-il ajouté. La nature du médicament incriminé n'a pas été précisée. C'est la direction de l'hôpital, où le patient avait été admis le 25 août, qui a signalé les faits à la police et au parquet, indique le quotidien Sud Ouest, qui a révélé l'information.

L'élève-infirmière entendue. L'élève-infirmière, en troisième année, a été entendue dès mercredi après-midi. Elle n'a pas été placée en garde à vue, a indiqué le parquet. L'enquête en flagrance a été confiée à la Brigade de répression des atteintes aux personnes de la Sécurité publique départementale. Une enquête interne a également été ouverte pour déterminer les circonstances des faits, a précisé l'établissement de soins.