C'est une file de voitures qui a mis la puce à l'oreille des forces de l'ordre. Mardi soir, à Bordeaux, des policiers passent devant une pompe à essence et sont intrigués par le nombre de véhicules qui attendent pour faire le plein. Une situation que le gérant de la station-service a déjà vu, mais sans que cela l'inquiète puisque les pleins d'essence étaient réglés.
Les policiers décident tout de même de contrôler les conducteurs et découvrent rapidement qu'ils utilisent les cartes essence d'une société possédant des camions pour régler leur plein. Sauf que les conducteurs sont incapables de justifier leur appartenance à cette société, précise Sud-Ouest.
30 euros le plein. Placés en garde-à-vue, les conducteurs révèlent rapidement que c'est un employé qui leur a prêté les cartes, en échange d'argent. Chaque soir depuis plusieurs semaines, l'employé aurait pris deux ou trois cartes essence de sa société, et serait allé se poster à proximité d'une pompe en proposant 30 euros pour un plein, peu importe la taille du réservoir, avant de les remettaient en place, ni vu ni connu.
3.600 litres de carburant. Alors que les prix à la pompe poursuivent leur hausse, la combine s'est rapidement ébruitée, au point qu'une des cartes essence aurait permis de débiter 3.600 litres de carburants. L'employé de 25 ans a été placé en garde à vue et devra comparaître devant le juge prochainement pour abus de confiance.