Aulnay-sous-Bois : "Il faut laisser faire la justice"

"On n'est pas là pour faire le procès avant le procès", a assuré mardi le secrétaire général adjoint du syndicat de police Alliance.
"On n'est pas là pour faire le procès avant le procès", a assuré mardi le secrétaire général adjoint du syndicat de police Alliance. © Europe 1
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Frédéric Lagache, le secrétaire général adjoint du syndicat de police Alliance, a affirmé mardi sur Europe 1, "qu'au vu des éléments qui ont été portés à notre connaissance, il n'y aurait pas eu ce viol".
INTERVIEW

"Il faut laisser faire la justice en toute sérénité. On n'est pas là pour faire le procès avant le procès. Ce n'est ni aux médias, ni aux politiques de forcer la justice". Lundi, sur Europe 1, Frédéric Lagache, le secrétaire général adjoint du syndicat de police Alliance, a pris la défense de ses collègues dans l'affaire d'Aulnay-sous-Bois.

Ce week-end, quatre policiers ont été mis en examen pour "violences volontaires" en réunion et l'un d'entre eux pour viol après que Théo, un jeune homme de 22 ans, a été gravement blessé à coups de matraque lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, jeudi.

"Le fait est accidentel". "Au vu des éléments qui ont été portés à notre connaissance, il n'y aurait pas eu ce viol", assure le syndicaliste. "Les éléments de la vidéo, celle dont les enquêteurs disposent, que les concernés ont vu, déterminent clairement qu'il n'y a pas eu une intention de commettre l'irréparable, que le fait est accidentel", pointe-t-il martelant par ailleurs qu'il est "inacceptable que l'on puisse faire le procès avant le procès".