Aubervilliers : deux suspects arrêtés

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avec Pierre de Cossette , modifié à
- Trois malfaiteurs ont blessé un convoyeur après l'attaque d'un fourgon blindé.

Deux suspects ont été interpellés lundi dans le cadre du braquage du fourgon blindé de la TAS, dans lequel un convoyeur a été grièvement blessé. Les deux hommes, âgés d'une trentaine d'années tous les deux ont été arrêté dans la matinée de lundi par la police judiciaire à Saint-Denis, selon les information d'Europe 1.

Une violente attaque de fourgon blindé s'est produite lundi matin à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, peu après 5h30 lundi matin. Deux ou trois hommes armés ont pris d'assaut un fourgon blindé de la TAS, à hauteur du 55 avenue Jean-Jaurès, dans le Quartier des Quatre-Chemins, juste à une sortie de métro.

Échange de tirs

Le fourgon était en train d'approvisionner un distributeur de la BNP à proximité d'une sortie de métro, quand l'attaque s'est produite. Equipés d'armes de guerre, "visiblement des kalachnikovs", selon un responsable du syndicat Alliance, les malfaiteurs n'ont pas hésité à tirer.

Un convoyeur a été grièvement blessé dans l'échange de coups de feu. Il aurait été touché à l'abdomen, et son pronostic vital serait engagé. Selon les informations recueillies par Europe 1, il ne portait pas de gilet pare-balles. Une dizaine d'impacts de balles ont été relevés sur le fourgon et sur une voiture située à proximité du lieu de l'attaque, témoignant de la violence des coups de feu.

3e attaque en deux mois en Ile-de-France

Selon les premiers éléments de l'enquête, les malfaiteurs sont parvenus à dérober 200.000 euros. Selon Christophe Ragondet, du syndicat Alliance, les assaillants "ont pris la fuite à bord d'un 4x4 qui a été retrouvé incendié à quelques kilomètres d'ici, à La Courneuve".

Interrogé par Europe 1, un responsable CGT de la fédération nationale des transports de fonds a déploré cette "3e attaque en deux mois en Ile-de-France". Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, s'est rendu sur place tôt lundi matin. Il est imité mardi par Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur.