Attentat des Champs-Elysées : trois suspects mis en examen dans l'enquête sur l'arme du tueur

Les trois hommes sont soupçonnés d'avoir joué un rôle plus ou moins direct dans la fourniture du fusil d'assaut utilisé par Karim C. pour tuer un policier sur les Champs-Élysées le 20 avril.
Les trois hommes sont soupçonnés d'avoir joué un rôle plus ou moins direct dans la fourniture du fusil d'assaut utilisé par Karim C. pour tuer un policier sur les Champs-Élysées le 20 avril. © AFP
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avec AFP , modifié à
Trois nouveaux suspects ont été mis en examen dans l'enquête sur l'arme utilisée par Karim C. lors de l'attentat du 20 avril sur les Champs-Élysées, qui a coûté la vie au policier Xavier Jugelé.

Trois hommes ont été mis en examen et écroués, soupçonnés d'avoir joué un rôle plus ou moins direct dans la fourniture du fusil d'assaut utilisé par Karim C. pour tuer un policier sur les Champs-Élysées le 20 avril, a indiqué dimanche une source judiciaire.

Quatre suspects mis en examen au total. Sept personnes avaient été placées en garde à vue entre mardi et vendredi par les policiers de la section antiterroriste (SAT) du 36 quai des Orfèvres, et les quatre autres ont été relâchées. Au total quatre suspects ont été mis en examen dans ce dossier. Nourredine A., 27 ans, interpellé vendredi, a été mis en examen samedi notamment pour "complicité d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique", "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et "infraction à la législation sur les armes", a précisé la source judiciaire. Il avait déjà été placé en garde à vue fin avril dans le cadre de cette enquête, mais avait été libéré.

Des responsabilités à définir. Les investigations ont révélé que Karim C. avait échangé ou vendu sa moto contre l'arme qui a servi à tuer Xavier Jugelé, 37 ans, et blesser deux de ses collègues, avant d'être lui-même abattu par les forces de l'ordre, d'après une source proche de l'enquête. "C'est Nourredine A., l'une de ses connaissances, qui aurait acquis le deux roues contre le fusil d'assaut", a-t-elle ajouté. L'enquête se poursuit pour établir le rôle précis joué par les deux autres mis en examen, Mohamed D., 27 ans, et Yanis A., 25 ans. Yanis A. est un ami d'enfance de Mederick M., 23 ans, mis en examen le 19 mai, également suspecté d'avoir joué un rôle dans la fourniture de l'arme. L'ADN de ces deux derniers a été retrouvé sur le fusil, selon la source proche de l'enquête.