Attentat de Nice : garde à vue prolongée pour 8 hommes interpellés mardi

Nice, promenade des anglais, attentat crédit : Valery HACHE / AFP - 1280
Huit personnes sont toujours en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Nice © Valery HACHE / AFP
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avec AFP , modifié à
Les huit hommes interpellés lundi soir et mardi matin sont toujours en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Nice.

La garde à vue de huit hommes interpellés pour des vérifications dans l'enquête sur l'attentat qui a fait 86 morts à Nice le 14 juillet a été prolongée, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.

Les vérifications sont toujours en cours. "On est toujours en vérifications. Pour le moment, on n'a pas de certitude. Les huit restent en garde à vue", a précisé cette source, en indiquant que la garde à vue pouvait durer jusqu'à vendredi après-midi mais qu'elle "pourrait se terminer plus vite pour certains".

Les huit hommes sont tunisiens. "Tous faisaient partie des relations de l'auteur des faits [abattu durant l'attentat] et des six personnes mises en examen, écrouées en région parisienne", a-t-on rappelé de même source, sans donner de précisions sur les soupçons qui peuvent peser sur ces huit hommes. Ils sont tous Tunisiens, contrairement à ce qui avait été indiqué initialement, et l'un a la double nationalité italienne, selon la même source.

Le plus jeune a 24 ans et le plus âgé 57 ans. Ils ont tous été interpellés dans les Alpes-Maritimes à Nice, Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-mer. Des perquisitions ont été effectuées mardi pour saisir des ordinateurs et des téléphones permettant de faire des vérifications.

L'auteur de l'attentat avait mûrement réfléchi à son projet. Le soir de la fête nationale, plus de 30.000 personnes assistaient au feu d'artifice sur la Promenade des Anglais lorsque Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, a foncé dans la foule avec un camion. L'attentat a été revendiqué par le groupe Etat islamique que la France combat en Irak et en Syrie. Présenté au départ comme ayant agi seul, Mohamed Lahouaiej Bouhlel aurait en réalité mûri son projet plusieurs mois avant les faits et aurait bénéficié de complicités, selon le parquet de Paris qui pilote l'enquête antiterroriste. Il avait notamment effectué plusieurs repérages avec son poids lourd de location.