Attaque au Louvre : des zones d'ombre autour du suspect

Vendredi, un homme armé de deux machettes s'est "précipité" sur une patrouille Sentinelle, blessant légèrement un militaire
Vendredi, un homme armé de deux machettes s'est "précipité" sur une patrouille Sentinelle, blessant légèrement un militaire © AFP
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Pierre de Cossette , modifié à
L'homme qui a agressé des militaires à la machette, vendredi, au Carrousel du Louvre, refuse de livrer sa version des faits.

L'auteur de l'attaque au Carrousel du Louvre, vendredi, refuse toujours de répondre aux enquêteurs. L'homme de 29 ans, entendu à deux reprises pendant le week-end, n'a pas voulu expliquer pourquoi il avait agressé à la machette un groupe de militaires avant d'être blessé, arrêté et hospitalisé. 

Ses intentions toujours floues. Sur son lit d'hôpital, l'agresseur n'a rien dit à la brigade criminelle qui puisse expliquer son geste, ni même ses intentions. L'homme préfère fermer les yeux et répéter en boucle qu'il ne parle pas à la police. On ne sait pas pour le moment s'il avait prévu de s'en prendre aux militaires ou s'il a été pris au dépourvu, ni ce qu'il comptait faire des trois bombes de peinture qu'il avait avec lui.

Un message sur les réseaux sociaux. Les enquêteurs ont découvert toutefois que dans son dernier message sur les réseaux sociaux, il reprenait des mots prononcés par l'ancien porte parole du groupe Etat islamique. Mais pour l'heure, l'organisation terroriste n'a pas revendiqué cette attaque.

Des recherches sur son téléphone. Les recherches des enquêteurs se focalisent sur le téléphone de l'agresseur et la tablette prêtée par la société qui lui a loué son appartement à Paris. Selon les informations d'Europe 1, elle lui a permis de faire des recherches sur les musées parisiens.