Arrêté sur les Champs Élysées avec 400 places de cinéma

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Pierre de Cossette et , modifié à
- Un ado a piraté des numéros de CB et s'est payé toutes les places d'une séance pour les revendre.

400 places de cinéma… achetées par une seule et même personne. La situation a tout de suite interpellé les responsables de l'établissement situé sur les Champs Elysées. Et pour cause, il s'agissait de places payées par un adolescent avec des numéros de cartes bancaires piratés sur Internet. Le jeune homme a été arrêté et placé en garde à vue alors qu'il se trouvait devant le cinéma avant le début du film, selon les informations d'Europe 1.

Une salle presque quasi-privatisée. L'affaire a débuté il y a quelques jours, lorsque l'établissement a mis en vente les places pour l'avant première de Kick-Ass 2, une comédie américaine avec Jim Carrey. Dès la mise en vente sur leur site, les places pour la séance de 22 heures partent comme des petits pains. Là, les responsables constatent aves surprise  que les places ont toutes été payées par la même carte bancaire. Soit au total 400 places, comme si la salle  était tout à coup privatisée. Une démarche pas très rassurante quand, ni le client, ni les spectateurs qui l'accompagnent ne sont connus.

Il tente de les revendre à la dernière minute. Finalement, c'est un garçon seul qui s'est présenté mardi au guichet du cinéma sur les Champs-Elysées. L'adolescent de 17 ans explique alors aux vendeurs du cinéma qu'il a trop de places car ses amis n'ont pas pu venir avec lui, et qu'il souhaite donc les revendre. Mais le cinéma n'est pas dupe et la police interpelle quelques minutes plus tard le garçon qui était reparti discrètement à pied.

Il reconnaît avoir piraté les numéros de CB. Sur lui, les enquêteurs saisissent 400 places. Le jeune homme, placé garde à vue, reconnaît avoir payé ses billets avec les numéros de cartes bancaires piratés sur Internet, selon la technique dite du fishing. Cette méthode consiste à créer un site vitrine, similaire à celui d'une banque par exemple. Les clients rentrent ainsi leurs identifiants bancaires qui sont en réalité transmis  aux pirates informatiques.