Les personnes interpellées ne sont pas toutes scolarisées dans l'établissement. 1:25
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Jean-Jacques Héry et Guillaume Biet avec , modifié à
Le 17 octobre dernier, la proviseure d'un lycée de Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis, avait été victime d'une violente agression devant son établissement.

Huit personnes ont été interpellées mardi après l’agression de la proviseure du lycée professionnel Hélène-Boucher à Tremblay-en-France et des jets de cocktails Molotov, selon les informations recueillies par Europe 1. 

Sept mineurs. Sur les huit personnes interpellées, sept sont mineures, âgées de 15 à 17 ans, et cinq sont élèves au lycée Hélène-Boucher. C'est l'un des trois élèves extérieurs à l'établissement qui est suspecté d'avoir porté le coup de pied au visage de la proviseure. L'homme est déjà connu des services de police pour plusieurs délits, dont un vol aggravé.

Un déchaînement de violence. Le 17 octobre dernier, la proviseure du lycée avait été frappée au visage et sur le corps devant son établissement. "Elle a d'abord été agressée par un jeune qui est arrivé et qui l'a frappée très violemment", racontait le lendemain sur Europe 1 un professeur de lettres. D'après les informations d'Europe 1, ce jeune homme aurait tenté de pénétrer à l'intérieur du lycée. "Elle a été évacuée tout de suite à l’intérieur du lycée". Le bâtiment avait été également visé par quatre cocktails Molotov alors que les élèves étaient à l'intérieur. 

Une attaque bien préparée. Grâce aux images de vidéosurveillance, les services de police ont réussi à déterminer les rôles de plusieurs jeunes. Deux d'entre eux confectionnaient les engins explosifs, pendant qu'un troisième surveillait une éventuelle arrivée des policiers. Les jeunes s'en étaient ensuite pris aux forces de l'ordre appelées sur place à coup de tirs de mortiers confectionnés artisanalement. La gardienne du lycée avait dû être hospitalisée.

Sept jours plus tôt, une trentaine d'individus munis de barres de fer s'étaient déjà affrontés devant l'enceinte du lycée et le 6 octobre, deux véhicules avaient été incendiés.