Affaire Grégory : Marcel et Jacqueline Jacob déférés au parquet général de Dijon

Marcel Jacob, oncle maternel de Jean-Marie Villemin (le père de l'enfant assassiné), et sa femme Jacqueline avaient été placés en garde à vue mercredi .
Marcel Jacob, oncle maternel de Jean-Marie Villemin (le père de l'enfant assassiné), et sa femme Jacqueline avaient été placés en garde à vue mercredi . © Patrick HERTZOG / AFP
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avec AFP , modifié à
Plus de trente après les faits, l'enquête sur le meurtre de Grégory est relancée.

Deux membres de la famille Villemin, Marcel et Jacqueline Jacob, ont été déférés vendredi matin au parquet général de Dijon en vue de leur présentation à un juge d'instruction dans l'enquête sur l'affaire Grégory, a-t-on appris de source proche du dossier.

Gardes à vue. Marcel Jacob, oncle maternel de Jean-Marie Villemin (le père de l'enfant assassiné), et sa femme Jacqueline avaient été placés en garde à vue mercredi dans un spectaculaire rebondissement de cette affaire, plus de 32 ans après la découverte du corps de Grégory, pieds et poings liés, dans la Vologne le 16 octobre 1984.

Une dizaine d'auditions menées par les gendarmes. De source proche du dossier, Jacqueline Jacob est restée mutique durant sa garde à vue et Marcel Jacob s'est contenté d'affirmer qu'il ne se rappelait rien. Placée en garde à vue en même temps qu'eux, la belle-soeur de Jean-Marie Villemin, Ginette Villemin, a, elle, été remise en liberté jeudi en fin d'après-midi. Parallèlement à ces gardes à vue, une petite dizaine d'auditions ont été menées par les gendarmes pour confirmer les soupçons des enquêteurs, a-t-on précisé de même source. Ces gardes à vue relancent une des plus grandes énigmes de l'histoire criminelle française. Marcel Jacob et Michel Villemin, frère de Jean-Marie et défunt époux de Ginette, étaient très liés à Bernard Laroche, premier suspect de l'affaire, libéré puis tué en 1985 par Jean-Marie Villemin, son cousin.