Affaire de la sextape : Benzema affirme n'avoir jamais vu la vidéo

Karim Benzema en équipe de France (1280x640) Valéry HACHE/AFP
Benzema a expliqué lors de sa confrontation avec la juge ne pas avoir vu la sextape. © VALERY HACHE / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon "Le Parisien" de vendredi, Karim Benzema estime qu'il n'a pas mis de pression sur Mathieu Valbuena.

Karim Benzema, mis en examen dans l'affaire de chantage à la sextape contre Mathieu Valbuena, a indiqué n'avoir jamais vu la vidéo en question, selon ses déclarations à la juge d'instruction chargée de l'affaire, publiées par le quotidien Le Parisien vendredi.

"Un truc dégueulasse". "J'aurais dû lui dire (à Valbuena, ndlr) que je ne l'avais pas vue. Mais j'ai fait le malin, j'ai fait l'acteur, sur ce coup-là. Je ne l'ai jamais vue, cette vidéo, répond le joueur confronté, dans le cabinet de la juge d'instruction le 28 janvier dernier, à sa conversation avec Valbuena à qui il laisse entendre avoir vu la sextape", écrit le quotidien. "De cette vidéo, qu'il soutient n'avoir jamais vue, poursuit le journal, Karim Benzema estime que 'c'est un truc dégueulasse. Je suis quelqu'un de familial'".

Selon lui, il n'y a pas eu de pression. "Karim Benzema avance qu'il 'hésite' avant de parler à Valbuena de cette cassette. 'Mais après, je me suis dit que je l'aimais bien (Valbuena, ndlr). J'ai pris ça à cœur'", rapporte le quotidien. "Face à la juge d'instruction, Karim Benzema l'a répété : il n'a jamais mis de 'coup de pression' à son partenaire de l'équipe de France pour le contraindre à payer ses maîtres chanteurs", ajoute Le Parisien. "Karim Benzema précise encore que Mathieu Valbuena est un 'bon pote au foot'."

Une vidéo intime de Valbuena, subtilisée par trois escrocs, a été le sujet d'une conversation entre les deux joueurs, le 6 octobre, au centre d'entraînement de l'équipe de France de football à Clairefontaine. Karim Benzema a été mis en examen le 5 novembre pour "complicité de tentative de chantage" à l'encontre de Valbuena et "participation à une association de malfaiteurs", des infractions passibles de cinq ans d'emprisonnement. Il est soumis à un contrôle judiciaire qui l'interdit d'entrer en contact avec son coéquipier des Bleus.