A Vesoul, le facteur volait les colis des habitants

Le voleur présumé était employé du centre de tri de La Poste.
Le voleur présumé était employé du centre de tri de La Poste. © MYCHELE DANIAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Un facteur a été interpellé avec son complice, mardi et mercredi à Vesoul. Ils sont suspectés d'avoir dérobé une soixantaine de colis contenant essentiellement des bijoux.

Ils visaient essentiellement les bijoux de valeur. Un facteur suspecté d'avoir volé plus d'une soixantaine de colis à Vesoul, et un receleur présumé ont été interpellés mardi et mercredi, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Des bijoux "Maty". L'homme de 34 ans, affecté à la distribution des colis du centre de tri de La Poste à Vesoul, est soupçonné d'avoir volé plusieurs dizaines de colis entre février 2015 et janvier 2016, a indiqué la vice-procureure Julie Bressand, confirmant une information du quotidien régional l'Est républicain. Les colis volés contenaient des bijoux de l'enseigne "Maty", ainsi que divers objets tels que des téléphones portables ou du matériel numérique. Le préjudice est estimé à plusieurs milliers d'euros, a précisé Julie Bressand. Son complice présumé, un individu de 33 ans qui n'était pas employé par La Poste, revendait les produits ainsi détournés, a-t-elle précisé.

Ils volaient les cadeaux de Noël. Les enquêteurs ont identifié plus d'une soixantaine de victimes mais "les investigations se poursuivent pour identifier d'autres victimes éventuelles et découvrir où les produits, qui n'ont pas été retrouvés, ont été écoulés", a déclaré la vice-procureure, précisant que les suspects avaient été remis en liberté en attendant l'issue de l'enquête. Celle-ci avait commencé peu avant Noël, en décembre dernier, "à la suite de réclamations de plusieurs personnes qui n'avaient pas reçu les colis contenant les cadeaux de Noël qu'elles voulaient offrir", a expliqué la magistrate. "Les colis, qui bénéficiaient d'un suivi postal, disparaissaient tous au même endroit et l'étau s'est resserré autour de l'individu interpellé", a-t-elle ajouté.