La Ciotat : un péage autoroutier braqué

Trois malfaiteurs ont pris en otage un salarié du péage de La Ciotat, prés de Marseille, pour se faire remettre le butin, lundi matin.
Trois malfaiteurs ont pris en otage un salarié du péage de La Ciotat, prés de Marseille, pour se faire remettre le butin, lundi matin. © MaxPPP
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avec Yann Terrou et AFP , modifié à
Trois malfaiteurs ont pris en otage deux salariés du péage situé près de Marseille. Ils seraient reparti avec 100.000 euros.

Les automobilistes paient un peu moins de deux euros, souvent en pièces de monnaie, au passage du péage autoroutier de La Ciotat, près de Marseille. En ce week-end du 15 août, une importante masse de liquide se trouvait donc dans le coffre-fort près de la barrière. Ce qui a attiré des convoitises.

Un commando déterminé. Trois malfaiteurs armés ont brièvement retenu lundi vers 5 heures deux employés de la société d'autoroute Escota pour se faire remettre la recette du péage, environ 100.000 euros en liquide selon les informations d'Europe 1. "L'un des salariés a été intercepté à proximité de son domicile quand il allait monter dans son véhicule", a précisé une source policière. Au moins un malfaiteur est monté dans la voiture avec lui, pendant que ses complices suivaient avec une deuxième voiture.

Séquestré et menacé. A la gare de péage de La Ciotat, à environ 35 km de Marseille, les trois malfaiteurs, encagoulés et armés, se sont faits ouvrir le coffre par le salarié pris en otage et par un de ses collègues présent sur place, a-t-on poursuivi de même source. Ils les auraient séquestré et menacé jusqu'à ce que les deux employés cèdent. Les braqueurs ont ensuite pris la fuite avec les deux véhicules, qui ont été retrouvés incendiés à proximité.

Une enquête en cours. "Les salariés n'ont pas été blessés, mais ils sont très choqués", a précisé Escota, une filiale du groupe Vinci, soulignant qu'une cellule de soutien psychologique avait été mise en place et évoquant un type d'opération "exceptionnel". Les enregistrements de caméras de surveillance de la gare de péage étaient lundi "en cours d'exploitation", a indiqué une source policière.