277 migrants qui occupaient un lycée parisien évacués

270 migrants occupaient depuis près de deux semaines le lycée parisien Jean Jaurès.
270 migrants occupaient depuis près de deux semaines le lycée parisien Jean Jaurès. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Il s'agit essentiellement de personnes originaires du Soudan, une partie d’Érythrée et de Syriens en plus petit nombre.

Plus de 270 migrants, qui occupaient depuis près de deux semaines le lycée parisien Jean Jaurès, ont été évacués mercredi et quatre gendarmes ont été blessés légèrement lors d'une intervention "compliquée" par plus de 200 manifestants, a déclaré le préfet de police de Paris. " Il s'agit essentiellement de personnes originaires du Soudan, une partie d'Erythrée et de Syriens en plus petit nombre", a précisé le préfet Michel Cadot.

Parmi eux, "74 personnes (dont 20 femmes et 6 enfants) ont été mises à l'abri et conduites vers un centre d'hébergement" et 203 personnes ont "été prises en compte afin d'examiner leur situation administrative", a informé la préfecture de police dans un communiqué.

Des heurts.Des heurts ont opposé mercredi vers 6h des manifestants aux forces de l'ordre, qui ont recouru à du gaz lacrymogène pour procéder à l'évacuation du lycée Jean-Jaurès en travaux et destiné à une ouverture prochaine. "L'opération a été compliquée par 200 à 250 militants et opposants qui bloquaient les accès au lycée, rendant difficile l'évacuation et qu'il a fallu éloigner avec quelques jets de grenades lacrymogènes mais cela s'est passé sans incident particulier", a précisé le préfet. Quatre gendarmes ont été contusionnés ou blessés légèrement lors de l'opération, a précisé la préfecture de police dans un communiqué.

Des militants s'y opposent. "L'opération d'évacuation à l'intérieur du lycée s'est déroulée sans heurts mais avec une opposition très forte d'une quinzaine de militants du collectif Chapelle debout qui refusaient le déroulé normal de l'opération", a poursuivi le préfet. Une "douzaine de militants" ont fait l'objet de contrôles d'identité, selon Michel Cadot. "Il appartiendra au conseil régional de savoir s'il veut déposer plainte compte-tenu de l'opposition avérée de ces personnes", a-t-il ajouté, précisant qu'il n'y avait pas eu d'interpellation.