144 tablettes destinées à des écoliers volées

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avec AFP , modifié à
Cinq jeunes hommes ont été interpellés après le vol de tablettes destinées à des élèves de Saint-Cyr-l'Ecole, dans les Yvelines.

Ce vol a privé des élèves de Saint-Cyr-l'Ecole de près de 144 tablettes. Cinq jeunes hommes ont été interpellés après leur vol dans les Yvelines. La valeur totale s'élevait à plus de 65.000 euros. Arrêtés la semaine dernière, les trois voleurs présumés dont un mineur de 17 ans et deux receleurs présumés ont été déférés au parquet de Versailles et placés sous contrôle judiciaire. Une information judiciaire devrait être ouverte pour vols aggravés et recel, a indiqué un policier du commissariat de Fontenay-le-Fleury, en charge de l'enquête.

65.000 euros de préjudice. Les faits remontent à la nuit du 8 au 9 mars : le local informatique d'une école primaire de Saint-Cyr-l'Ecole est fracturé et 144 tablettes numériques et du matériel informatique sont dérobés. Le préjudice s'élève à 65.390 euros. L'intégralité de ce matériel devait être distribuée par le maire le lendemain aux écoliers.

Un ado en stage soupçonné du vol.Les policiers ont retrouvé la piste des suspects par hasard. C'est au départ la BAC d'Elancourt qui interpelle plusieurs jeunes pour trafic de stupéfiants. Les policiers s'aperçoivent alors que l'un d'eux a sur lui une tablette pour enfant. L'affaire est transmises aux enquêteurs du groupe d'enquête de lutte anti-cambriolage (Gelac) de Fontenay-le-Fleury. Ces derniers s'aperçoivent que ce lycéen de Trappes est en stage d'application dans le service informatique de l'école depuis une semaine. Le jeune homme est déjà connu de la police pour des vols à l'arraché, notamment de téléphones portables. "A 17 ans, c'est déjà un voleur professionnel", relate un policier. Le jeune homme est soupçonné d'avoir organisé le coup avec deux connaissances, et "à trois, ils ont vidé le local en une nuit", dit-on de source policière.

Les tablettes déjà écoulées. Ils ont été interpellés entre le 13 et le 15 mars, ainsi que deux receleurs présumés. Ces derniers ont reconnu les faits, mais pas les voleurs présumés. La commune s'est constituée partie civile face à l'ampleur du préjudice. L'enquête va désormais consister à retrouver le matériel, car une bonne partie des tablettes ont déjà été écoulées dans une commune à l'ouest de Paris.