La personnalité de l'avenir

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FRED MAZZELLA L’HOMME QUI NOUS FAIT ROULER DANS LE MONDE ! (BLABLACAR)
A 40 ans Fred Mazzela a inventé le leader mondial du co-voiturage.
Après de brillantes études (Normale, Stanford en Californie, l'Insead), tout est parti d'une idée toute bête. Un Noël, Fred Mazzela, ne trouve pas de train pour aller passer les fêtes dans sa famille dans l'Ouest. Tous étaient complets. La seule solution ? Faire du co-voiturage avec sa sœur. C’est la première pierre de ce qui va devenir Blablacar. En 2006, après plusieurs années de travail, Fred Mazzella lance covoituage.fr. Le démarrage est lent et puis tout s’emballe grâce notamment à des levées de fonds gigantesques. Le développement à l’international, notamment    en Inde se fait à marche forcée. Fort de ce succès Fred Mazzela veut vendre la France et les entreprises françaises. Alors que beaucoup de jeunes rêvent de partir vivre aux Etats-Unis, il a lancé en mai 2015 le mouvement : “Reviens Léon on innove à la maison”. Le but : inciter les expatriés français à rentrer en France ou à travailler dans des entreprises françaises.

ALEXANDRE MARS L’ENTREPRENEUR SOCIAL (EPIC FONDATION)
C’est ce qu’on appelle une belle reconversion.
À 40 ans, Alexandre Mars met fin à une foudroyante carrière de 20 ans dans la téléphonie mobile et Internet. Mais cet entrepreneur ne raccroche pas pour autant. Son savoir- faire, il l’investit autrement, à travers la Fondation Epic, qu’il finance personnellement, à hauteur de deux millions de dollars par an. C’est l’aboutissement d’une promesse, qu’il s’est fait à l’adolescence, influencé par une maman altruiste qui lui a appris à penser aux autres. « Très tôt, j’ai compris que sans argent, on n’a pas de pouvoir », explique-t-il. Une philosophie qui va le mener loin. Ambitieux, doué pour les affaires, il crée à 17 ans une société qui organise des concerts dans les lycées à Paris.
A 20 ans, il fonde A2X, une des premières agences de publicité interactive, alors qu’il poursuit ses études à Dauphine puis à HEC. Il touche ensuite au capital-risque, puis se lance dans l’aventure Phonevalley, une société qui propose des solutions mobiles aux grandes entreprises. Société revendue des millions d’euros à Publicis. L’ex-patron repart à zéro et lance la fondation Epic. Cette dernière a pour vocation de mettre en contact de nouveaux donateurs potentiels, que ce soient des individus ou des entreprises, avec des organisations humanitaires spécialisées dans l’aide à la jeunesse, dans plusieurs grandes régions du globe.
Pour sa première année d’opération, démarrée en janvier 2015, la Fondation Epic a reçu 1.400 demandes de financement, émanant de 85 pays. Autre innovation : le suivi des opérations sur le terrain. En harmonie avec son temps, Epic compte exploiter le potentiel du “Big Data”, des données accessibles grâce aux nouvelles technologies. Si vous financez une école au Vietnam,  il est possible de savoir combien d’enfants sont allés en classe le matin, et combien de livres scolaires ont été achetés la veille. Si c’est un puit en Inde ou en Ethiopie, il est possible de savoir combien de litres d’eau ont été puisés. En utilisant des GPS, des webcams, des capteurs, on peut rendre tangible un don et comprendre immédiatement son impact. (source : de la fondation)

YANN LECUN : LA STAR DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (FACEBOOK)
Né en 1960, Yann LeCun est un pionnier de l'apprentissage automatique (“machine learning”) et de l'apprentissage profond (“deep learning”). Chercheur aux Bell Labs à partir de 1988, puis aux ATT  Labs,     il a notamment travaillé sur des systèmes de reconnaissance de l'écriture manuscrite, utilisés pour la lecture de chèques. Professeur à la New York University depuis 2003, il dirige, depuis décembre 2013, Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), un laboratoire implanté à New York et à Paris. Avec ses homologues Ralf Herbrich (Amazon), Mustafa Suleyman (Google Deepmind), Francesca Rossi (IBM) et Eric Horvitz (Microsoft), il lance fin septembre un partenariat pour l'éthique de l'Intelligence Artificielle (“Partnership on AI to Benefit People and Society”). (source : Wikipedia)

MÉLANIE LAURENT : TÉMOIGNER POUR FAIRE BOUGER LES MENTALITÉS (ACTRICE – RÉALISATRICE)
En 2007, elle reçoit le César du meilleur espoir féminin pour “Je vais bien, ne t'en fais pas”.
Engagée pour la défense de l'environnement, elle co-réalise le film “Demain”, qui remporte en 2016 le César du meilleur film documentaire. Dès 2012, suivant l'initiative de la Blue Marine Foundation, Mélanie Laurent s'implique contre la surpêche en doublant le film “The End of the Line” et en rejoignant la campagne Fish Fight contre les rejets de poissons en mer. Elle défend la pêche artisanale à Saint-Jean-de-Luz aux côtés de Greenpeace et pose également nue avec un tourteau vivant devant sa poitrine à l'occasion de l'opération “Fishlove” dont les photos sont exposées à la galerie Baudoin Lebon.

PAUL DUAN : LA STAR DES ALGORITHMES QUI VEUT RÉVOLUTIONNER PÔLE EMPLOI (BAYES IMPACT)
A la tête de Bayes Impact, ONG à but non lucratif, Paul Duan a pour projet de réduire le chômage via une plateforme web qui répond au nom de code “my game plan”, que l'on peut traduire par “mon plan d'attaque”.
En se basant sur les données du marché du travail (les emplois vacants, les informations sur les métiers d'avenir ou en tension, les compétences requises, les zones géographiques qui embauchent...) ainsi que sur la base de données anonymes de Pôle emploi, il s'agit de proposer une application qui permettra de guider le demandeur d'emploi de manière plus personnalisée dans ses démarches. La version bêta a été présentée mi-novembre. Via une interface intuitive et simple, la personne répond à une série de questions qui permettent à l'outil de calcul du logiciel d'analyser son profil, d'agréger un grand nombre de données en temps réel et ainsi de lui proposer des offres d'emplois ainsi que des propositions de formations plus adaptées à ses compétences et à ses souhaits d'évolutions. Encensée par les pouvoirs publics, la toute jeune organisation a signé un partenariat avec Pôle Emploi pour un déploiement de sa plateforme open-source d'ici à la fin de cette année. En ayant recours au Big Data, il s'agira donc de changer d'échelle en croisant un flot incessant de données censées fluidifier le marché du travail et faire confiance à la machine. Le pari est que la science des données prévaudra sur l’instinct. (source : Le Figaro)

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