Océans, étendard de la diversité

© Vincent Lecomte
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Karine Lambin , modifié à
Le film qui est sorti en salles mercredi célèbre la beauté de la mer pour sensibiliser.

Après Microcosmos et Le peuple migrateur, Jacques Perrin revient dans les salles nous louer les charmes de la nature. Avec Océans, le réalisateur nous emmène à la découverte de créatures inconnues et d’animaux plus familiers, filmés comme on ne les a jamais vus.

Le film est avant tout contemplatif. Il montre la beauté des espèces marines et sous-marines. Il foisonne de couleurs, comme certaines seiches et araignées aux teintes psychédéliques. Et il ne s’agit pas d’un documentaire. Les scènes ont donc été filmées à grand renfort de moyens techniques pour saisir toutes les nuances de bleu de l’océan mais aussi accompagner le mouvement des dauphins par exemple, comme si on y était. Il saisit aussi des moments rares, montrant la nature carnassière de certaines espèces et la tendresse d’autres, comme cette mère morse avec son bébé ou les otaries se dorant au soleil.

Peu de commentaires

Océans a été présenté en avant-première lors de l’inauguration de l’Année internationale de la biodiversité. Les deux réalisateurs, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, tenaient à travers ce film à sensibiliser le public sans pour autant avoir recours à discours moralisateur ou une flopée de chiffres. Il y a très peu de commentaires. C’est avec des images magistrales qu’ils veulent favoriser la prise de conscience.

Moyens techniques

Océans montre aussi la réalité plus crue de la pêche par exemple. Mais comme le dit l’avertissement du film, "aucun animal n’a été maltraité durant le tournage". Les techniciens ont donc préférer créer une machine plutôt que de filmer un vrai squale se faisant découper par des pêcheurs. Océans est aussi une prouesse technique. Il aura nécessité quatre ans de tournage dans une cinquantaine de sites et mobilisé des moyens techniques, humains et financiers considérables.

Un site internet

Un site internet permet de prolonger le film en découvrant les conditions de tournage et des scènes inédites. Il permet aussi tout simplement de mettre un nom sur les espèces vues sur le grand écran.