LCI-TF1: le plan social suspendu jusqu'au 30 juin

Le plan social chez TF1/LCI est suspendu jusqu'au 30 juin 2015.
Le plan social chez TF1/LCI est suspendu jusqu'au 30 juin 2015. © SIPA
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avec AFP , modifié à
MÉDIAS - Dans le cadre, notamment, de la transformation de LCI, TF1 prévoyait 148 suppressions de postes.

Le plan social prévoyant 148 suppressions de postes à TF1 et LCI est suspendu, a indiqué jeudi le groupe. "LCI lance une consultation auprès des distributeurs de la chaîne en vue d'obtenir une prolongation jusqu'au 30 juin 2015 des contrats en cours", a justifié le groupe TF1 dans un communiqué.

Ce que prévoyait TF1. L'idée de ce plan social avait germé le 23 septembre, après le refus du CSA de faire passer LCI sur la TNT gratuite. A la suite de ce refus du, Nonce Paolini, le PDG de TF1, avait déclaré que si cette décision était maintenue LCI pourrait cesser d'émettre après le 31 décembre 2014. Mais le groupe avait ensuite dévoilé un scénario alternatif : la création d'une plate-forme de contenus payants accessibles sur tous les supports (web, tablette, télé...) avec à la clef 148 suppressions de postes à TF1, LCI et e-TF1.

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Dans l'attente de la décision du CSA. La récente décision du Conseil d’État peut expliquer cette volonté de reporter un plan social. Le juge des référés du Conseil d'Etat a certes rejeté jeudi la demande du groupe TF1 de suspendre "en urgence" la décision du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Mais le Conseil d’État prend soin de souligner que le rejet de ce recours en suspension ne préjuge en rien de sa décision définitive sur le fond du dossier, attendue dans les premiers mois de 2015.

"Le juge des référés a estimé que LCI n'était pas dans une situation d'urgence qui justifierait que la décision du CSA soit suspendue en attendant que le Conseil d'État se prononce définitivement sur la légalité de cette décision, au vu d'une instruction complète", a expliqué le Conseil d'Etat dans un communiqué. "Il a considéré que les difficultés financières mises en avant par LCI, même aggravées par le refus du passage au gratuit, n'empêchaient pas la société d'attendre la décision définitive du Conseil d'État", ajoute-t-il.