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SAISON 2015 - 2016, modifié à

Chaque matin, Anne Legall nous présente une nouveauté ou une innovation pour faciliter notre quotidien.

On parle des innovations en matière de consommation. Avec un jeu pour apprendre les gestes qui sauvent.

Imaginez, vous faites de la randonnée ou du vélo et un ami fait une grosse chute. Ou vous êtes dans la cuisine et un enfant se brûle avec une casserole. Ou dans une gare, et quelqu'un s'évanouit. Ce jeu vous permet de vivre toutes ces expériences, et à chaque fois vous devez choisir la meilleure option en terme de gestes d'urgence. Tout cela se passe virtuellement sur un écran, d'ordinateur, de tablette, de téléphone. Car ce jeu baptisé SALVUM est un "serious game", un jeu vidéo sérieux, qui permet de valider le volet théorique, l'attestation de prévention et secours de niveau 1, le  PSC1. C'est une application agréée officiellement par les autorités sanitaires.

Donc on joue à sauver des vies et en plus on se forme aux gestes de premier secours ?

Exactement. C'est une formation validante, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle était présentée au salon Secours Expo ce week-end à Paris, un salon consacré aux gestes d'urgence. Alors une fois qu'on a passé en revue quelques 200 situations d'urgence, via ce jeu vidéo, et qu'on a décroché la partie théorique de l'attestation de prévention et de secours; il faut s'inscrire  à un stage pratique dans un centre de formation agréé, pour compléter la formation et décrocher très officiellement son brevet de premier secours.

C'est une formation payante ?

SALVUM n'est pas gratuit, mais il permet de faire des économies par rapport à une formation complète dans un centre. Puisque pour passer la partie théorique du brevet de secourisme, il en coûte un peu moins de 5 euros. C'est 10 fois moins cher que dans un centre. Ensuite, pour la partie pratique, il faut ajouter une cinquantaine d'euros.

Et c'est une innovation qui ne peut pas nous faire de mal à nous Français, qui ne sommes vraiment pas doués pour le secourisme. Moins de 20 % des Français sont formés aux gestes qui sauvent. C'est beaucoup moins que chez nos voisins européens.