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L'archéologie sous-marine oblige à explorer les fonds marins à l'aide de robots, jusqu'ici assez lourdauds par rapport à la fragilité des objets. 

Ce matin, on plonge au fond de l’océan !

Oui. Mais pas nous, c’est bien trop dangereux à partir d’une certaine profondeur. Donc on préfère envoyer des robots. On connait déjà, vous savez, les petits sous-marins téléguidés explorateurs d’épaves. Ils sont très biens, très perfectionnés mais il leur manque quelque chose. Ils sont un peu balourds, ils n’ont pas le doigté, la délicatesse d’un humain. Alors des chercheurs de l’université de Stanford, en Californie, ont mis au point un petit robot humanoïde. C’est un buste, une petite tête, avec deux bras et deux mains à trois doigts. Il ressemble un peu à Astro le robot, vous savez le dessin animé. Il s’appelle OceanOne, lui, et vient de faire un premier essai à Toulon en explorant une épave du XVIIème siècle.

Mais à part sa ressemblance avec un humain, quel est l’intérêt d’Ocean One ?

La grande différence, c’est qu’il a le sens du toucher ! Ses doigts sont équipés de capteurs haptiques. Il transmet ce qu’il ressent. Grâce à ça, l’archéologue qui pilote le robot à distance peut évaluer la résistance des objets qu’il touche. Il peut jauger la fragilité des objets qu’il manipule grâce aux doigts du robot. Donc il peut les saisir avec plus ou moins de force. Exactement comme si c’était l’archéologue lui-même qui plongeait avec ses mains expertes !

Jusqu'à quelle profondeur peut-il plonger ?

Alors, pour l’instant, il a été testé à 90 mètres. Mais il va bientôt tenter les 400 mètres de fond. A terme, il pourrait même atteindre les 1.000 mètres ! 

Retrouvez en images cette invention remarquable, sur le site de Standford Robotics Lab.

Le robot OceanOne en action dans une vidéo de l'Université de Standford :