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Nicolas Carreau nous parle de l'évolution technologique de la réalité virtuelle qui tend à intégrer le toucher. 

Il est l’heure d’avancer nos montres pour notre voyage hebdomadaire dans le futur, avec vous Nicolas Carreau et votre chronique innovation… Ce matin, vous nous plongez dans un monde virtuel…

Oui. Vous connaissez la réalité virtuelle, Sébastien… Avec le casque qui couvre les yeux. C’est assez impressionnant, ça permet de s’immerger dans un monde de synthèse, en 3 dimensions. On peut tourner la tête dans tous les sens, visiter tout cet univers artificielle… Comme si on faisait partie d’un film en fait…

D’accord. Mais ça, ce n’est pas vraiment nouveau, on commence à connaitre depuis quelques années déjà…

Absolument. Mais des chercheurs allemands ont voulu aller encore un peu plus en ajoutant des sens à l’expérience. Pour l’instant, on a l’ouïe et la vue, bien sûr. Mais le toucher ! Il manque le toucher, on ne peut pas saisir dans ce monde virtuel, on ne peut pas ressentir la rugosité d’un mur par exemple ou la douceur d’un tissu…

Simplement, parce que ces objets n’existent pas réellement…

C’est vrai. Mais les décors non plus et notre cerveau pense qu’ils sont bien là, bien réels. Eh bien, les chercheurs ont créé un système qui dupe notre cerveau pour ressentir les choses. Il suffit (enfin, il suffit, c’est extrêmement complexe), il faut placer des électrodes à des endroits stratégiques sur les muscles. Ce sont des combinaison très précises, nous explique le site Futura Science. Mais grâce à cette technique, on peut manipuler virtuellement un objet, en ressentir le poids grâce à l’électro-stimulation du triceps, la dureté en stimulant les muscles des épaules… Les choses prennent corps. Littéralement.

On ne sait pas trop si c’est génial ou effrayant cette innovation… Comme souvent. En tout cas, c’est impressionnant. Merci Nicolas.