Politique : la cause animale pour la première fois dans les programmes

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SAISON 2016 - 2017

Sophie Larmoyer, Eva Roque et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

Le Kiosque d'Europe 1 et toutes ses plumes avec Marion Calais pour les régions, Sophie Larmoyer pour l'international et Eva Roque devant la télé. Bonjour à toutes !

 

Une chose est sure : ce soir, vos journaux regarderont la télé. C'est bien simple, en une, il n'y en pratiquement que pour le débat. "11 candidats sur un plateau" titre Cnews Matin

"A 11, il va y a voir du sport" pronostique 20 Minutes. En une du Figaro, ça donne  "Le jour de gloire des "petits candidats".  "Macron, cible numéro 1" titre Aujourd'huien France pour qui ""Le jour de gloire des "petits candidats"  titre Le Figaro.

C'est quasiment mot pour moi la même chose en une de L'Opinion : "L'heure de gloire des petits candidats". (Bon en fait ce ne sera ni un jour, ni une heure, mais bien 1/4 d'heure de gloire pour chacun. C'est Andy Wahrol qui avait raison.) Sur son dessin de une, KAK a dessiné Ruth Elkrief et Laurence Ferrari perplexes devant les 11 schtroumpfs candidats. (on reconnait aisément Schtroumpf Fillon avec ses  sourcils fournis, Schroumpfette Le Pen avec ses cheveux blonds ou encore Schtroumpf Melecnhon avec sa mine renfrognée.).

 Pour le reste c'est le bazar " Ah non moi c'est Asselineau, Cheminade c'est lui" dit l'un, "Pas du tout, je suis Benoit Hamon" répond l’intéressé. Politique encore dans La Croix "Présidentielle, scènes de campagne". Ou dans Libération. Qui titre "Bêtes de campagne". Et nous raconte comment, "portée par des militants de plus en plus organisés, la cause animale s'est imposée pour la première fois dans les programmes des candidats" (Libération qui consacre l'autre moitié de sa une à l'attentat dans le métro de St Petersbourg).

Mais la politique reprend bien vite ses droits. Et l'on apprend, grâce à Aujourd'hui, que "Renaud soutient Emmanuel Macron" : "Puisque les médias ne vont pas tarder à me harceler pour savoir pour qui je vote, je réponds une fois pour toute Macron" écrit-il sur Facebook. Il est, dit Renaud "le seul sans parti, et sans casserole au cul". Il est sympa Renaud, il répond aux questions qu'on ne lui pose pas (ou pas encore) Ça change des candidats qui eux ont pris l'habitude de ne pas répondre à celles qu'on leur pose.

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Eva Roque

Au sommaire du magazine scientifique de Michel Cymès,  "comment vaincre les épidémies".

Et ça commence avec un constat qui fait froid dans le dos. La peste, le choléra, la grippe, le sida, Zika. Michel Cymès revient sur toutes les grandes épidémies. Mais pas de façon anxiogène. L’idée est de montrer comment la médecine a progressé.

L’émission regorge de petites histoires comme celle, au XVIIe siècle, d’Antoine van Leeuwenhoek, drapier de métier. Il ne se séparait jamais d’une loupe pour vérifier la qualité des tissus. Mais aussi pour observer un bout de pain, un cheveu. Et puis, sa loupe ne lui suffit plus. Il veut un instrument capable de grossir encore plus

Une perle de verre qu’il va ensuite coincer entre deux lames de laiton. Il vient d’inventer un microscope capable de grossir 400 fois l’objet observé. Et il va multiplier les expériences. Il observe alors des tas de micro-organismes.

Une telle découverte scientifique par un marchand de tissus ! Il faudra attendre ensuite deux cents ans et les travaux de Pasteur pour comprendre le rôle des bactéries dans les maladies.

Ce soir, vous allez ainsi faire des allers-retours dans le temps au gré des avancées scientifiques, et découvrir aussi le travail actuel des chercheurs. C’est tout simplement passionnant.

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Sophie Larmoyer

 

La presse américaine a évidemment rendu compte et commenté la visite en Irak, hier, du genre de Donald Trump qui est aussi son conseiller spécial, Jared Kuchner.

Oui une visite officielle, dans les bagages du militaire américain le plus gradé des Etats-Unis, le général Joe Dunford, qui lui aurait dit il y a quelques semaine : "Hey, la prochain fois que je vais en Irak, venez avec moi, ce serait bien !" et il y est allé. C’est ce que raconte le site d’information Iraqi News, qui cite l’agence Reuters.  L’idée, c’était d’avoir les dernières infos du terrain sur la lutte contre l’Etat islamique.  Jared Kuchner était aussi chargé de transmettre le soutien et l’engagement du président américain aux officiels irakiens.

Mais dites donc, il prend de plus en plus d’importance, le gendre du président Trump !

Un peu plus chaque jour et ça n’échappe pas aux commentateurs évidemment. Le New-York Times rappelait hier que Donald Trump envoyait régulièrement son gendre aux leaders étrangers, quitte à créer un réseau parallèle au très officiel secrétaire d’Etat Rex Tillerson. En arrondissant les angles avec Mexico par exemple, après les tweets compulsifs et incendiaires du Président.  

Le quotidien américain rappelle aussi qu’il a chargé son gendre de 36 ans, "qui n’a aucune expérience diplomatique ni de gouvernement, d’une vague mission pour établir la paix entre Israéliens et Palestiniens", rien que ça.  Il vient aussi de prendre la tête d’un tout nouveau "bureau de l’Innovation", chargé de réformer l’administration américaine pour y faire passer les idées beau-papa.

C’est encore Jared Kushner qui a personnellement préparé la venue, jeudi et vendredi en Floride, du président chinois.

Absolument. Le New York Times explique comment  "la Chine a appris à gagner l’oreille de Trump : à travers Jared Kushner". C’est lui, avec l’ambassadeur chinois à Washington, qui a organisé le 1er coup de fil entre les 2 présidents, début février, alors qu’ils étaient en froid. Il a ensuite été invité avec sa femme Ivanka Trump et leur fille à fêter le nouvel an lunaire à l’ambassade de Chine.

Le Washington Post évoque aussi le rôle central de ce gendre,  "l’homme en charge de Mexico et du Canada et du Moyen-Orient et de la Chine et de la réforme du gouvernement et de la réforme de la justice". C’est un professeur de politique internationale qui écrit et met en garde : il pense qu’à Mar-a-Lago cette semaine, "la Chine va essayer d’amadouer l’administration Trump. Et elle pourrait bien y arriver (…) Car c’est généralement ce qui se passe quand des néophytes négocient avec des experts".

 

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Marion Calais

 

Et voici le tube de l'année 2017, selon le Populaire du Centre. C'est un collectif citoyen de Corrèze qui a enregistré cette chanson pour demander la reconnaissance du vote blanc en suffrage exprimé. Alerte aux toilettes sales à l'école dans l'Est Eclair. A Troyes, un plan de rénovation est lancé alors que certains enfants renoncent carrément à les utiliser faute de propreté. 

La Bretagne tournée vers la Chine dans le Télégramme.Une trentaine de chaines chinoises de téléachat sont à Rennes jusqu'à ce soir pour découvrir des produits susceptibles d'être vendus dans leur pays. Un marché de 75 millions de télé-acheteurs et plus de 5 milliards d'euros.

 

L'histoire du jour est celle d'un braquage qui aurait pu mal tourner

C'était hier matin, à 2 pas du palais de justice d'Orléans. Un homme pistolet à la main, casque de moto sur la tête est aperçu entrant dans un club privé... Aussitôt, les passants préviennent 3 gendarmes postés tout près.

Ni une, ni deux, ils dégainent leur arme. Mettent en joue le suspect, "A terre jetez tout ce que vous avez" leur intiment-ils. Dans le club, au-delà du protagoniste, chacun s'exécute, jusqu'à ce que l'un d'eux, toujours à plat ventre, explique qu'il ne s'agit pas d'un braquage.

Mais d'un tournage. L'arme du suspect est factice, le seul truc c'est que les militaires n'étaient pas au courant "on n'avait pas prévenu pour le bout de tournage dans la rue", explique le jeune réalisateur de 20 ans qui signe ce court-métrage :  "on a tous bien rigolé conclut-il dans la République du Centre, avouant quand même, que cet épisode là, personne dans l'équipe ne risque de l'oublier.