Journée internationale du bien-être, Feuilleton et les moyens de déplacements alternatifs

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Valentine Desjeunes font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

À l’occasion de la journée internationale du bien-être qui aura lieu dimanche, Elisabeth Assayag s’intéresse au marché du spa.

L’industrie mondiale du bien-être se porte très bien. Pour le marché global, c’est à dire les spas mais aussi les cures thermales, le tourisme qui relie corps et esprit ou les séjours detox randonnées, on constate une croissance de plus de 10% en deux ans.
Concernant les spas, le nombre d'établissements ne cessent d’augmenter.
D’ailleurs 2016 a été historique en matière de vente ou de construction de piscines et de création de spa.

La détente aquatique est un nouvel art de vivre ?

Complètement, d’ailleurs on parle rarement de spa sans un bassin type jacuzzi ou une piscine.
Parce qu’à l’origine, spa signifie swimming pool area. Traduction, une zone où se trouve la piscine. Aujourd’hui il y en a pour tout le monde, de la chambre d’hôte en passant par le camping, l’hôtel trois étoiles ou les palaces. Les spas sont partout.
Quelques soient les budgets, nous aimons de plus en plus fréquenter des centres de bien-être.
Les hôtels de luxe en sont tous équipés, les récents travaux des plus grands palaces français le prouvent comme par exemple le prestigieux Ritz qui s’est associé avec Chanel pour la réouverture du palace, ou encore le spa Dior au Plaza Athénée.
Mais ce n’est pas tout, les hôtels de moyenne catégorie ont également leur spa. Ça ne sera pas une piscine d’eau de mer avec des jets massant mais ces catégories d’hôtels présentent tout de même sauna et hammam. De quoi prendre le temps de vous prélasser.

Les campings suivent-ils le mouvement ?

Les campings ne sont pas en reste. Ce sera des spas libre accès inclus dans le prix global. Cet engouement pour les spas est tellement grand que le groupe de camping Sunelia (qui représente une trentaine de camping en France) vient d’investir 10 millions d’euros pour des parcs aquatiques et pour monter de gamme. Nous sommes dans la démocratisation du bien-être selon le spécialistes des spas coach Omnium. C’est plus qu’une tendance, c’est entré dans les budgets détente ou vacances.
D’ailleurs il existe désormais un label "spas de France" que l’on retrouve aussi bien dans des hôtels de luxe que dans des résidences Pierre et Vacances.
On observe également que le premier cadeau auquel on pense quand on veut faire plaisir à sa sœur, à sa maman ou à sa fiancée, c’est souvent un massage ou un soin dans un spa.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Comme tous les vendredis, ce n’est pas un livre, mais une revue.

Il s’agit de Feuilleton. Le 20ème numéro de cette superbe revue de reportages littéraires. On y trouve des textes de littérature, mais aussi des points de vue d’écrivains sur le monde. Le portrait, par exemple, d’un torero de Brooklyn ! Il avait été publié dans le New Yorker en 1949. Sydney Franklin, contrairement à beaucoup de torero nés en Espagne ou au Mexique était donc Américain. Mais un torero quand même ! il avait trainé sa cape dans beaucoup d’arènes. Son rêve était d’importer la corrida aux Etats-Unis et d’en faire un sport aussi populaire que le base-ball.

Il n’a pas vraiment réussi manifestement.

Eh non ! Mais il y croyait. C’était son rêve. En revanche, c’est plutôt un cauchemar que nous propose Hunter Thomson dans ce numéro. Hunter Thomson, vous savez, c’est l’auteur déjanté de Las Vegas Parano, l’inventeur du journalisme gonzo, c’est-à-dire sans filtre déontologique. C’était surtout un grand écrivain. Et dans ce texte, il parle de Nixon. Plutôt il hurle sa haine de Nixon. C’était en 1994. Nixon est mort déjà. Mais Thomson lui refait le portrait au vitriol… Et en le lisant aujourd’hui, on ne peut pas s’empêcher d’y voir des parallèles avec Trump.

C’est quoi ce titre : "je suis une voleuse" ?

C’est la perle de le numéro. Le texte est signé Mary MacLane. C’est un journal. Enfin, un extrait. On est dans une petite ville du Montana en 1902. Ça commence comme ça :
"Eh bien oui. Comme je l’ai dit, je me trouve vraiment, mais vraiment étrange. Mes diverses connaissances disent que je suis une drôle de fille. Elles disent : "oh Mary Mac Lane, la petite sœur de Dolly ? C’est une drôle de fille. Moi j’appelle ça étrangeté. L’étrangeté, c’est ma marque de fabrique".
Et entre autres étrangeté, elle adore voler des petits trucs. On lui dit qu’elle est kleptomane, elle dit que non, elle aime ça et l’assume ! c’est très drôle et très intelligent.

 

Valentine Desjeunes pour la presse quotidienne régionale

À la Une de la presse quotidienne régionale.

Des moyens de déplacements alternatifs car pour se déplacer en ville, le futur est déjà là. C'est dans le Courrier de l'Ouest qui n'a peur de rien, et met en Une la photo d'un homme en trottinette électrique. Car oui, avec la diversification des moyens de déplacement électriques, il faut désormais compter sur cet engin à trois roulettes après le succès du vélo électrique et l'an dernier, de l'hoverboard.
Eux se réjouissent du retour de leur engin favori, les fans de jet-ski vont à nouveau pouvoir exercer leur passion sur le Lac Leman. C'est la Une du Dauphiné Libéré. L'arrêté qui interdisait la pratique de cette discipline a été annulé. un retour qui divise toutefois, comme le titre le quotidien. Certains s'inquiètent et espèrent que le dossier connaitra d'autres rebondissements.
Et puis quel est le meilleur moyen de relier Marseille à Toulon ?
À la nage bien sûr ! c'est le défi que s'est lancé Emmanuel Laurin pour la bonne cause. "Défi écolo" titre Var Matin. L'homme a nagé 120 kilomètres à raison de huit kilomètres par jour en 12 étapes et il a réussi son pari de ramasser en mer tous les déchets qu'il trouvait. Résultat: plus de 100 kilos de bouteilles plastiques, produits ménagers ou même des batteries et des cartouches d'imprimantes.

La personnalité du jour est une jeune candidate.

Elle s'appelle Marie Demange et elle se présente comme suppléante dans la 4e circonscription des Vosges sous l'étiquette du parti libéral démocrate. Et si l'on parle d'elle aujourd'hui dans l'Est Républicain, c'est qu'entre deux réunions publiques et trois tractages, Marie prépare son bac. un bac pro aux métiers de la sécurité et cette passionnée de politique le dit, elle n'a pas pu dire non quand son ami d'enfance Cédric Drevet lui a proposé d'être sa suppléante.
Et malgré la période de révisions, la jeune étudiante n'hésite pas à retrouver son colistier pour établir des stratégies électorales.