Vincent Bolloré quitte la présidence du conseil de Vivendi

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Chaque matin, Raphaëlle Balliot fait le bilan des différentes audiences télé de la veille et revient sur l'actualité médiatique.

Les audiences, le journal du Village, c’est tout de suite comme tous les jours, bonjour Raphaëlle Baillot.

Bonjour Philippe, bonjour à tous. 

En cette semaine de vacances, Anne Sophie Lapix a laissé les manettes du 20 h  à Julian Bugier 4, et bien le JT de France 2 marche très bien, avec  4,59 millions de téléspectateurs pour  23,5 % de PDA. France 2 talonne Gilles Bouleau sur TF1, qui a réuni 4,87 millions de fidèles, soit 25% du public. Pour la soirée leader TF1 Section de recherches 6 millions  de personnes, pour  26,3 % de PDA. Quand au prime de TPMP sur C8, Cyril Hanouna a fédéré 1,14 million de fanzouzes, soit 5,4 %.

On va y revenir dans un instant. On commence le journal du Village, avec deux infos ce matin, deux infos qui concernent le groupe Canal+.

A soixante-sept ans Vincent Bolloré installe son fils Yannick à la tête de Vivendi. Vivendi, la maison mère de Canal+ et Universal Music. Tout ceci s’est déroulé de manière savoureuse :  hier matin à l’Olympia, la salle de concert dont il est propriétaire ; Vincent Bolloré ouvre l’assemblée générale des actionnaires. L’AG dure 2h30, les actionnaires de vivendi votent trente résolutions, ça se fait comme ça avec une petite musique. A 13 heures, ça sent la fin, on range ses petits dossiers ; on pense au déjeuner qui va suivre, et au rosé et au vin blanc promis par Vincent Bolloré quand soudain :

"Donc je voulais vous dire en dernière assemblée, je souhaite laisser ma place".

Voilà donc Yannick Bolloré, actuel PDG d’Havas, promu comme prévu, mais dans un timing qui prend tout le monde de court. Mais attention, n’allez pas croire que Vincent Bolloré va lâcher la bride tout de suite.

On reste dans le groupe Canal+ pour l’autre info du jour

Cyril Hanouna avait promis une surprise pour les huit ans de Touche pas à mon  poste et hier soir, on n’a pas été déçu en regardant son prime sur C8. Enfin son prime, c’était bien plus long que ça. Il est minuit et des bananes, l’animateur embarque toute son équipe en bus dans Paris, direction TF1. A vol d’oiseau, la tour est à 50 m des studios de TPMP,  bon an mal an, Cyril Hanouna arrive en bas de la tour TF1 :

"Il y a la police mais je vais aller leur parler je viens ici en ami je ne viens pas ici drapeau blanc". Tout ceci est un gros clin d’œil médias à la guerre qui a opposé le groupe Canal et le groupe TF1.

Oui mais pas que

En bas de la tour, la production a déjà installé un groupe de fêtards, certains brandissent une photo, le portrait de celui que les connaisseurs auront reconnu en un clin d’œil, c’est Ara Aprikian. Le directeur général adjoint des contenus du groupe TF1. Dans une autre vie, Aprikian fut aussi celui qui a fait Hanouna. Une histoire qui vaut le coup d’être rappelée.

Avant,  Ara Aprikian était patron des chaînes gratuites de Canal+.  En 2012,  il repère une petite émission alors diffusée sur France 4,  TPMP. Il décide de la rapatrier sur D8, le début de la folie Hanouna. Sauf qu’à l’été 2015, il est l’un des premières victimes du blitz Bolloré : l’un des premiers à se faire virer du jour au lendemain.

Mais très vite, cet homme de télé prend une revanche éclatante. Promu grand architecte de tous les programmes du groupe TF1,  il organise entre autres l’atterrissage de Yann Barthès sur TMC. C’était il y a deux ans, et depuis Yann Barthès et Cyril Hanouna se font la guerre de l’access, tous les soirs à la télé.

Que vous dire d’autre ? Hier soir, Cyril Hanouna a fait déployer un ballon gonflable de 8 mètres à son effigie, tout nu avec un slip éléphant, présentant tout ceci comme le totem de la réconciliation avec TF1.  Rien que de très habituel, en somme.