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L’essentiel de l’actualité du Tour présenté par Simon Ruben.

Simon, aujourd’hui le peloton reprend la route. Les équipes ont profité de la journée de repos pour panser les plaies. Ce matin, on prend des nouvelles d’une équipe qui a perdu gros dès la première semaine, l’équipe française FDJ ! 

Ils étaient neuf. Neuf au départ, après une semaine de course ils ne sont plus que cinq ! Une hécatombe. Vous savez, la FDJ c’est l’équipe du sprinter Arnaud Démare, victime d’une terrible défaillance dans la montagne et qui a terminé hors délai, lui ainsi que trois équipiers. Du coté de l’ équipe, le manager Marc Madiot se veut philosophe, pas le temps pour les regrets. Maintenant c’est une autre course qui commence et qui doit favoriser les échappés, les exploits de petits groupes. Ça c’est la théorie parce qu’en pratique, aujourd’hui, il sera tout de même difficile d’éviter un sprint massif.

Parlons en Simon, justement, de l’étape du jour on est en Dordogne. C’est une étape de reprise

Oui 178km, c’est une reprise en douceur pour le peloton encore en partie marqué par le final de ce week-end, qui fut éprouvant pour les corps et les esprits dans le massif du Jura. Une étape plate, pas de montagne en vue. On s’attend à ce que les équipes de sprinteurs, comme la quick step de l’allemand Kittel, verrouillent la course pour aller chercher une victoire d’étape. En dépit de ce que disait Marc Madiot il y a quelques instants.

Plus largement. On a vu à l’issue de cette première semaine beaucoup de retournements de situation. C’est un tour assez imprévisible. Comment c'est vécu par le peloton ?

Ben quand on discute avec les coureurs, on sent ce mélange de sidération et puis d'amusement, d'excitation. C'est un tour inattendu, bizarre voilà quelques un des mots utilisés dans le peloton. C’était la volonté des organisateurs : un tour qui favorise les attaques, qui provoque le spectacle. Et c’est vrai que jusqu’à présent on a été servi même si, il faut le dire, ce sont surtout les chutes qui ont rebattu les cartes. Ecoutez l’analyse d’Yvon Ledanois, l’un des managers de la BMC. La BMC c’est l’équipe de Richie Porte, l’un des favoris qui a du abandonner sur chute dimanche. Pour Yvon Ledanois, impossible de pronostiquer la suite du tour
Des managers un peu dubitatif, pas franchement sûr d'eux qui vont donc devoir improviser leur tactique au jour le jour dans un Tour de France jalonné d'impondérables. Pour les spectateurs, c'est tant mieux. Après tout, l'imprévisible reste le chemin le plus court vers l'exaltation !