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L’essentiel de l’actualité sportive présenté par Jérôme Lacroix.

À la Une ce matin, une amende salée !

100.000 euros infligés au PSG. Même si, à l'échelle de ce club-là, le poids est moindre. Il est rare que la Commission de discipline de la Ligue frappe dans cette mesure au portefeuille. Une amende, suite aux dégradations, début avril, de certains supporters parisiens ultras à Lyon, lors de la finale de la Coupe de la Ligue PSG-Monaco : sièges arrachés et sanitaires saccagées. S'ajoute à cette sanction, la menace de la fermeture de la tribune où ces Ultras s'installent au Parc des Princes, la tribune Auteuil. Fermeture, avec sursis, sur deux matches. C'est le premier couac avec ce groupe de supporters chassé il y a sept ans, ils sont de retour depuis quelques semaines. C'est bien un sévère avertissement que la Commission de discipline et son président Sébastien Deneux, ont tenu à envoyer.
Côté terrain, l'affiche était à l'étranger et la griffe de l'ennui sur le derby de Manchester : 0-0 hier soir entre City et United.

Le mot "sport" du jour ?

"Chouchoute". C'est la chouchoute de Samuel Etienne, Kristina Mladenovic, la joueuse française de tennis. Elle a été impressionnante hier, au relevé tournoi de Stuttgart. Élimination d'Angelique Kerber, l’Allemande, et surtout 2e joueuse mondiale : 6-2, 7-5. Et qualification pour les quarts de finale. Une telle victoire, sur terre battue, ô combien de bon augure à un mois du début de Roland Garros. Mais cela ne doit rien au hasard a dit Kristina Mladenovic aux télés internationales.
Par ailleurs, toujours lors de ce tournoi de Stutttgart, Maria Sharapova continue son parcours, de retour après 15 mois de suspension pour dopage. La Russe, elle aussi en quarts, a battu hier sa compatriote Makarova.
Côté messieurs, et à Barcelone, quarts de finale également pour Andy Murray et Rafael Nadal.

 

L'histoire du jour ?

L'histoire d'Aristide Barraud, rugbyman, ancien notamment du Stade français. Un jeune homme meurtri par la folie terroriste. Il était au Petit Cambodge le soir du 13 novembre 2015, lourdement touché au poumon et à une jambe. Il a tout tenté pour se reconstruire par le rugby. Jouer, encore, malgré les douleurs de ses blessures difficilement compatibles avec l'intensité physique de son sport. Il y est parvenu, un peu. Partant notamment jouer pour un club italien. Mais hier, à seulement 28 ans, il a dit "stop". "Mon corps, écrit-il dans un lettre, pour résumer est détruit".