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Tous les jours à 8h40, retrouvez le journal de l'Euro : Jérôme Lacroix fait le point sur la compétition et les coulisses.

Le sommaire en trois titres :

Le "Blexit", exit les Bleus, de Clairefontaine direction Lyon
Des Irlandais bien fatigués
Des Islandais bien déjantés...

Les joueurs de la République d'Irlande ont rendez-vous avec les Bleus, dimanche à Lyon. Ces Irlandais logent au Trianon Palace, un quatre étoiles, à deux pas du Château de Versailles. A la ronde, un immense parc boisé d'un hectare et devant les grilles, hier, des curieux et des supportrices, un groupe de collégiennes ébahies d'avoir aperçu leurs idoles, qui sortaient à bord d'un mini-bus.
Journée de repos hier pour ces Irlandais dits "fatigués" par leur sélectionneur. Cet effectif a 29 ans et huit mois de moyenne d'âge, c'est la plus âgée du tournoi. Les Irlandais peuvent déplorer trois jours de récupération en moins, par rapport aux Bleus.

Ces Bleus, justement, c'est "régénération"

Des séances d'entraînement plutôt légères pour une rencontre à 165.000 euros pour chaque Bleu, c'est le montant de la prime accordée par la Fédération en cas de qualification pour les quarts. Il n'y en avait eu aucune pour le passage en 8es.

Justement, en cas de qualification, les Français affronteront soit l'Angleterre soit l'Islande.

Ce commentateur islandais en folie après la qualification historique de ses ouailles pour les 8es s’appelle Gudmundur Benediktsson, c'est un ancien joueur professionnel islandais. "Un de ces moments où on quitte son corps" a raconté cet homme de 41 ans. Sa réaction est révélatrice du vent de folie qui souffle en ce moment sur l'île. Mercredi soir, 99,8% des Islandais qui regardaient la télé étaient branchés sur le match Islande-Autriche pour une part d'audience record.

Une nouvelle compétition démarre demain :
Les premiers matches à élimination directe seront Suisse - Pologne ; Galles - Irlande du Nord et Croatie - Portugal.