Le journal de l'éco, Eric Le Boucher 20.04.2016 1280x640 3:02
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L’indice Dow Jones est à plus de 18.000 points, pas loin de son record historique de 18.270 obtenu le 15 mai 2015.

La Bourse en forme

+1,28% à 4564

Le pays  du jour

L’argentine. Au moment où le Brésil s’enfonce dans la crise politique et économique, l’Argentine retrouve un accueil très favorable dans le monde financier international. Les prêteurs oublient que le pays a fait huit fois défaut car ils étaient très nombreux à vouloir lui prêter de l’argent ces jours derniers.
Buenos aires voulait lever 12 à 15 milliards de dollars, les investisseurs accordaient 70 milliards. L’Argentine a du coup emprunté un peu plus que prévu. C'est une belle réussite pour le nouveau président Mauricio Macri en poste depuis décembre.

Le chiffre du jour

Entre 2006 et 2011, l’Ile-de-France n’a construit que 163.000 logements supplémentaires, la plus faible hausses depuis les années 1960. Cette pénurie explique pourquoi les prix grimpent dans la région parisienne. C'est un échec terrible pour tous les élus de la France, d'Ile-de-France, des départements et des communes.

Le fait du jour : Wall Street est sur le point de battre son record historique. Une hausse non justifiée

L’indice Dow Jones est à plus de 18.000 points en effet, pas loin de son record historique de 18.270 obtenu le 15 mai 2015. Cette dernière année, la bourse avait chuté nettement jusqu’à 16.000 points en février de cette année.
Les causes de cette baisse sont désormais connues : il s'agit principalement de la peur de la Chine et d’une récession aux États-Unis. Mais depuis les investisseurs se sont rassurés et le Dow n’a cessé de grimper, déjouant même les pronostics.

Les boursiers divergeaient avec les économistes qui, en général, il y a un an, ne voyaient ni écroulement de la Chine ni récession aux États-Unis. Les boursiers se sont fait peur avant de revenir vers l’avis des économistes mais cette fois, ils exagèrent dans l’autre sens. L’économie mondiale n’est pas si bonne tandis que la bourse américaine déjà très chère, grève ses plafonds.

Et en Europe ?

Le résultat est bien différent. L’euro stock 50 qui mesure une moyenne européenne, est bien remonté depuis février vers les 3.000 points mais il reste loin des 3.700 où il était. Cette fausse peur de la Chine a provoqué une réaction et il est surtout très loin des 4.500 d’avant la crise des subprimes.
Wall Street écrase donc toute l’Europe avec ses résultats, c'est la même chose pour la France à 4.500 points, le CAC 40 est très loin des 6.000 d’avant crise.

Les explications des recors américains et des atonies européennes ne sont pas faciles à trouver.
Ce qui est sûr est que les boursiers pénalisent les puissances moyennes à croissance moyenne. New York continue d’être le phare du capitalisme mondial.