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L'Union européenne a prolongé les sanctions contre la Russie, qui en représailles a voté la poursuite de l'embargo alimentaire, corrélé à des subventions.

La bourse de Paris poursuit son rebond : +0,86% à 4273 points, la quatrième séance de hausse consécutive, le choc du Brexit est en partie absorbé. 

Le marché automobile enregistre une hausse de +0,8% en France au mois de juin, un coup de frein par rapport au mois précédent mais le marché reste dynamique depuis le début de l'année. Les professionnels tablent sur une augmentation de 5% sur l'ensemble de l'année. Les immatriculations de voiture française sont en hausse depuis le début de l'année, Renault en tête, notamment grâce à Dacia sa marque à bas coût. Le recul du diesel se confirme : 58,2% des voitures neuves roulent au gazole. Un an plus tôt cette part était de 57%. 

Vivarte, le groupe de l'habillement, va vendre trois de ses enseignes : Kookaï, Chevignon et Pataugas. Des marques qu'il n'a plus les moyens de développer. Vivarte détient la Halle ou les chaussures André et a déjà vendu deux marques. Les syndicats parlent de dépeçage et dénoncent l'opacité du projet. 

L'Union européenne prolonge de six mois les sanctions contre la Russie. Ces sanctions avaient été décidé pour punir la Russie de son implication dans le conflit ukrainien. Les dirigeants européens ont réexaminés les accords de Minsk signés avec la Russie, et considèrent qu'il n'y a pas assez de progrès. En effet le couvre-feu est violé régulièrement. Les sanctions sont donc prolongées jusqu'au 31 janvier. Sont touchées les banques, les industries pétrolières ou les groupes russes de la défense. 

Moscou en représailles a aussi annoncé qu'il prolongé l'embargo alimentaire sur les produits européens, jusqu'à fin décembre 2017. Cet embargo pèse notamment sur les produits français : produits laitiers, fruits et légumes et la viande, notamment la viande de porcs. Cette dernière filière pourrait perdre jusqu'à 1 milliard d'euros sur deux ans. La Chine apparaît comme le marché de substitution, mais pas assez pour absorber leurs pertes. Les agriculteurs regardent avec inquiétude le développement du secteur en Russie, car le Kremlin arrose ses agriculteurs de subventions pour atténuer l'effet de l'embargo. Cela devrait limiter le regain des exportations françaises en cas de réouverture des frontières. 

Chronique réalisée par Anne-Laure Jumet