Présidence Les Républicains : querelle autour de l’organisation des débats

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SAISON 2017 - 2018

Chaque matin, Aurélie Marcireau du Lab d'Europe 1 nous dévoile les coulisses de la politique.

La politique avec Aurélie Marcireau qui revient ce lundi sur l’élection du président de LR. On connaît les candidats (Maël de Calan, Florence Portelli et Laurent Wauquiez) et la date de l’élection, le 10 décembre. En revanche, on se sait pas encore s’il y aura ou non un grand débat.

Il y un an commençait une séquence électorale avec pas moins de 14 débats, cela vous manque certainement. Si vous attendez un grand débat pour l’élection du président des Républicains : c’est mal parti. Le service public s’est proposé pour organiser un débat à la grande joie de Maël de Calan et Florence Portelli (un moyen de gagner en notoriété) mais du côté de Laurent Wauquiez (qui est le grand favori et qui n’a pas de problème de notoriété), c’est plutôt "non merci sans façon". Il a proposé, en fin de semaine dernière à ses concurrents, un débat avec des militants retransmis sur le site du parti.
L’argument logique selon un proche de Laurent Wauquiez : "Le sujet, c'est de débattre avec et pour les militants. La nature-même de cette élection fait qu'elle leur appartient. Ce doit être l'élection des militants".

C’est indéniable, pas d’adhésion aux Républicains, pas de vote.
Mais il y a un autre argument du camp Wauquiez pour refuser ce débat télévisé, écoutez Éric Woerth lors du grand rendez-vous sur Europe 1 ce dimanche.
Cette raison-là est un peu plus difficile à utiliser. Pourquoi ? Souvenez-vous, ces débats et la primaire de la droite ont été salués même par la gauche et François Fillon est sorti plutôt fort de cette primaire (c’est après que cela s’est "un peu" gâté).
Alors dire que ce sont les débats et la primaire qui ont failli terrassés le parti, c’est un tantinet excessif. D’ailleurs, Florence Portelli, porte-parole de François Fillon lors de la primaire, n’en garde pas le même souvenir, elle les qualifie d’exemplaires.