Mélenchon débute 2018 comme il a terminé 2017 : en colère contre Macron

2:27
  • Copié
SAISON 2017 - 2018

Chaque matin, Sylvain Chazot fait le point sur un sujet politique.

Sylvain, ce matin vous nous parlez de quelqu’un que l’on n’entend pas beaucoup en cette période de fêtes : Jean-Luc Mélenchon.

Vous l’avez remarqué, Jean-Luc Mélenchon est plutôt discret durant ces vacances de Noël. Rien depuis le 22 décembre si ce n’est un billet de blog préparé à l’avance et mis en ligne le jour de Noël. Résultat, contrairement aux autres leaders de mouvements, Marine Le Pen, Laurent Wauquiez, Christophe Castaner par exemple, Jean-Luc Mélenchon ne s’est pas encore plié à la traditionnelle séance de vœux aux Français. Il a jusqu'au 31 janvier pour le faire mais pour l’une des figures de l’opposition, c’est tout de même notable.

Mais hier, Jean-Luc Mélenchon est réapparu dans la sphère médiatique à cause des vœux d’Emmanuel Macron.

Exactement. Le chef de l’Etat reste sa cible favorite. Dimanche 31 décembre, déjà, il s’était fendu de deux tweets contre "le discours amphigourique", ce sont ses mots, d’Emmanuel Macron. Alors je vois Grégoire tiquer : "amphigourique", cela "se dit d'un style, d'un écrivain embrouillé et obscur". Rebelote mardi, sur son blog cette fois, Jean-Luc Mélenchon critique les vœux, non pas télévisés, mais ceux destinés à la jeunesse et diffusés sur les réseaux sociaux par l’Elysée.

Non vraiment, Jean-Luc Mélenchon n’a pas apprécié la méthode Macron pour débuter 2018. Sur son blog, hier, il écrit ceci : "Et puis, 'allô quoi', ce truc de recommencer sur Facebook 'pour faire plus court' ! Non ! Non ! Je n’ai pas aimé de savoir qu’à 20h j’étais juste un cahier de brouillon pour réussir son Facebook ! Macron, ça veut être du plug and play. Mais au premier bug il prend la porte de secours. Une leçon à retenir à son sujet."

Et donc en plus il cite Nabilla…

Exactement. Le fameux "non mais allô quoi" entré dans la postérité. Reste une vérité, Jean-Luc Mélenchon a peut-être évolué du point de vue de ses références culturelles. Mais il commence 2018 comme il a terminé 2017 : en colère contre Emmanuel Macron.